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lundi 5 janvier 2009

2008 : Le bilan

C'est la Nouvelle Année, c'est l'heure des Bilans.
Ambiance de Fin du Monde, ou d'un Nouveau Commencement, on fait les Comptes.

2008, donc, vu 97 films au Cinéma.
C'est beaucoup mais c'est peu à la fois, et Beaucoup de films qui attendront leur visionnage en DVD.
Mais ça suffit pour, entre la dinde, les marrons, et le patriarche éméché, pour lancer les TOP 15 (et plus si affinités) de 2008.
Cliquez sur le grand gagnant de 2008 pour voir ce que ça donne.



Et Bonne année !

mardi 20 mai 2008

THE comédie musicale !


South Park – Le film de Trey Parker

La meilleure comédie musicale de tous les temps n’a rien à voir avec John Travolta, ni de chanteurs sous la pluie, et encore moins de bande rivales. On y parle plutôt de clitoris géant, d’ânes bouffeurs de merdes, et de canadiens qui niquent leurs oncles.
Véritable morceau de bravoure, South Park le film est l’ultime révélation du talent de song writer de Trey Parker, qui signe ici pas moins qu’une de ses meilleures partitions. Toutes écrites par le génie en personne, les chansons sont des modèles d’efficacité et de conneries assumées, et il suffit de savourer la brillante « Uncle Fucka » pour apprécier un tant soi peu le talent qui se cache derrière chacune de ces idioties.
South Park le film est un trésor de subversion et de second degré, contenant toute l’ironie suffisante pour plaire aux foules, extrêmement électrisante (quels splendides numéros musicaux !) et qui plus est doublé d’une surprenante parabole sur l’acceptation de soi et l’ouverture d’esprit.
Englobé dans une belle grosse couche de bêtise.

+ Une scène bonus, car il est important de se faire du bien (ou du mal, hein, aussi, parfois)

Wise up - Aimee Mann dans Magnolia

Même si le film n’est en aucun cas une comédie musicale, et qu’il a très peu tendance à nous mettre en joie (c’est même tout le contraire), la séquence chantée par tous les protagonistes du films possède une force émotionnelle terrassante, dès les premières notes de piano, où la voix doucereuse d’Aimee Mann est mélangée avec celle des personnages du film, tous à un point culminant de leur chemin de croix, tous dans un état de délabrement physique, mental extrême, lorsqu’on retourne, les remords à la gorge, sur sa propre existence.
Et les paroles, profondément déprimantes en sont le signe d’une humanité qui s’en va peu à peu, jusqu’à la leçon de vie finale.
It’s not going to stop
Until you wise up.
No, it’s not going to stop.
So just, give up.

Grandiose.

mercredi 27 février 2008

Petit Cadeau

Vous voulez voir la plus belle scène de l'histoire du cinéma ? La voici :

mardi 29 janvier 2008

Culte

Non... Rien ^^

samedi 5 janvier 2008

Flop 5 Séries TV 2007

1 - Prison Break Saison 3
On a définitivement perdu tout espoir.
Du grand n'importe quoi, mal raconté, mal joué, mal réalisé, qui joue sur le rebondissement à tout prix pour réveiller le spectateur.
Sauf que ça fait déjà 15 épisodes que c'est devenu ridicule.
Néanmoins, certains épisodes, retournant aux origines du show en replanifiant une évasion rappellent avec nostalgie le stress et l'adictivité de la série.
Dommage qu'on ressombre vite dans le néant grâce à la magie des rebondissements nazes.

2 - 24 Saison 6
Les 4 premiers épisodes poursuivaient avec panache dans la direction établie par la cinquième merveilleuse année.
Un début de saison couillu, anti conformiste, totalement cinglé.
Et puis plus rien. Le syndrome Fox.
Rebondissements hilarants, incohérences et bouts de ficelles, la série se récupère comme elle peut avec des histoires rappelant sa gloire passée.
La famille Bauer qui nous refait Dallas restera à tout jamais un grand moment de solitude télévisée.
Selon la théorie du "dans 24, une saison sur deux est réussie", la saison 7 devrait remettre tout le monde d'accord.
Mais au vu de l'intrigue (le retour de Tony en grand méchant), c'est loin, mais alors très loin, mais vraiment très très très très très loin d'être gagné.

3 - Weeds Saison 3
Oui d'accord, ça reste largement mieux que les deux baudruches d'en haut.
Mais si on prend en compte la déception, la saison 3 de Weeds apparaît comme un gros ratage, surtout à la vue des qualités monstrueuses de la saison précédente.
Ebauches d'intrigues qui ne tiennent pas deux épisodes, personnages concepts et caricaturaux, une liberté de ton tellement développée qu'elle en devient incohérente et anhile complètement l'humanité si précieuse jusqu'alors des personnages.
C'est extrêmement dommage, mais on y passe néanmoins des bons moments (surtout grâce aux miches de Mary Louise.

4 - Heroes Saison 2
Egalement une grande déception, surtout dans la première partie de saison, frappée du syndrome lost.
La série pour laquelle la grève aura été bénéfique : obligée de réduire son nombre d'épisodes, l'intrigue se resserre et balance une poignée d'épisodes haletants et réussis, où l'on se débarrasse des storylines crétines pour se concentrer sur une énième fin du monde.
C'est pas très original, mais ça reste efficace.
La saison 3 sera celle de tous les défis : série réussie ou énième ratage qui n'aurait pas du dépasser la première saison ?

5 - Jericho Saison 1
Jamais une fin du monde et une ambiance post apocalyptique ne sera parue si longue et ennuyeuse.
C'est l'apocalypse chez les ploucs, avec une sauce de grand n’importe quoi post X-Files avec un complot aussi crédible que celui de Prison break.
On se serait quand même de mauvaise foi à ne pas préciser que la fin de saison s'améliore, mais de là à visionner la saison 2 (commandée exclusivement pour les fans hardcores, qui paraît il sont nombreux), il faudra vraiment que la grève s'éternise.

A ne pas oublier aussi :

Journeyman parce qu'on n'a même pas tenu 3 épisodes. Quand on se met à copier Lost, mieux vaut copier ses bons côtés, pas le rythme ou les péripéties neurasthéniques.

Plus Belle La Vie pas besoin de faire un trop long discours, mais on se demande comment un truc pareil peut être diffusé, et en plus rameuter plus de 5 millions de spectateurs chaque soir.
Quand on parle du problème de la fiction française, on imagine pas à quel point il est grave.
De toute façon, ce même constat peut être apporté à n'importe quel programme français produit et diffusé sur TF1.
Un petit bravo à M6 au passage qui réussit très bien dans les cases courtes. On attend la même réussite sur les formats longs.

vendredi 4 janvier 2008

Top 5 Séries TV 2007

1 - Dexter Saison 2
Un chef d'oeuvre, aussi bien narrativement que par son interprétation.
La pression que les scénaristes mettent à notre serial killer préféré est insoutenable, et chaque rebondissement laisse le spectateur dans un état de manque inconcevable.
On en aura bouffé la moitié de nos doigts, mais on aura la preuve qu'une série peut rester en état de grâce et enchaîner les cliffhangers dantesques sans nous prendre pour des cons (n'est ce pas Jack ?)
Un diamant noir, à voir absolument.

2 - Skins Saison 1
Une série qui arrive comme ça de nulle part, et qui offre bien plus que nombre des bousasses télévisés qu'on ne peut s'empêcher de s'enquiller.
Rien à voir avec Dawson ou les Frères Scott, c'est parfois trash, toujours frondeur, et ça ne cache pas sous son vernis corrosif une profonde sensibilité.
Toujours réaliste, jamais moralisatrice, la série est une perle à découvrir à tout prix.
Et l'on y peut rire à gorge déployé comme y verser toutes les larmes de son corps.
Autant de sentiments en aussi peu d'épisodes, c'est forcément la marque des grands.

3 - The Shield Saison 6
On est bien obligé de ne la réduire cette année qu'à la troisième place, la faute à une saison 5 aux qualités stratosphériques.
Mais la suite du cliffhanger ignoble de la saison 5 et tout ce que ça implique pour la Strike Team reste dans la droite lignée de ce monument monstrueux qu'est The Shield, ce qui est arrivé de mieux à la télévision depuis l'apparition de la couleur.
Une saison de transition certes, mais qui annonce une fin de série dantesque (et des fans inconsolables).

4 - The Office US / How I Met Your Mother / The It Crowd

Parce qu'elles sont au coude à coude.
Parce qu'on y pisse de rire.
Parce qu'on s'enchaîne les intégrales en moins d'un mois.
Parce que ça transpire le génie, simplement.

5 - South Park Saison 11
L'indémodable, celle qui sera dans le top 5 jusqu'a son interruption.
Trey Parker et Matt Stone sont les deux derniers messies de l'humour, et chaque épisode se transforme en un monument de trash, d'irrévérence, de poil à gratter si parfait qu'on ne peut résister.
Ca ne plait pas à tout le monde et c'est pour ça que c'est aussi bien.
Immanquable.


A ne pas oublier aussi :

House M.D. pour Gregory House, le meilleur personnage jamais imaginé, et la solidité des intrigues.

Rome - Saison 2 pour l'énorme réussite de la reconstitution, et une fin de série absolument parfaite.

Lost - Saison 3 pour un cliffhanger aussi inattendu qu'énorme, qui réveille d'un coup les espoirs qu'on avait en la série, perdus jusqu'alors par une longue série d'épisodes vides et creux.

Grey's Anatomy - Saison 3 parce qu'une série qui sonde notre coeur de midinette, et qui le fait aussi bien, on ne peut que s'incliner.


A demain pour le flop !
Et vu l'année passée par les mastodontes, ces séries qu'on a défendu jusqu'a la mauvaise foi, jusqu'a en perdre toute envie, ça va saigner.

samedi 29 décembre 2007

Tout le monde l'attendait le voici enfin ! TOP/FLOP 2007
Ca va saigner.

dimanche 16 décembre 2007

Être Geek


Le phénomène geek, c’est bien simple, je suis en plein dedans !
J’ai beaucoup plus de relations avec Ted, Dexter, Peter, Homer, Jack qu’avec de vraies personnes, je peux citer n’importe quelle réplique de Casey Reyback mais je peine à me souvenir d’un simple anniversaire, je peux rester 6 heures d’affilé devant mon écran alors que mon attention n’excède pas 5 minutes dans une conversation (sauf si elle est sur Internet, bien sûr). Je cultive les amis que je n’ai jamais rencontré, et le pire, c’est que je vis pleinement ce passage avant la vraie vie adulte, responsable et chiante. Pourquoi j’aurais envie de me soigner ?

Les films de la culture geek :

Star Wars, le Seigneur des Anneaux, et toute autre trilogie à plus de 100 millions de recettes

Parce que ce sont les fondamentaux de la culture geek, qu’ils rassemblent des mécènes et des apôtres à travers le monde, et que bien souvent, c’est un pied monstre sur grand écran.
Et que c’est à ça que devrait ressembler plus souvent le vrai cinéma.

Shaun of the Dead

Parce qu’il est le film qui représente vraiment la communauté geek telle qu’elle est, tout comme les films réalisés par cette même génération et qui affluent de plus en plus sur la grande toile : de l’hommage, mais jamais de moquerie.

Bob l’éponge le film

Parce que David Hasselhoff en guest star, on ne fait pas plus geek.
Et que le film est un de ces plaisirs coupables s’installent parfaitement dans la lignée des délices geeks.
Egalement publié sur DVDRAMA

Mes Moments de Cinéma


Difficile de parler de mes moments de cinéma. Sujet subjectif en diable, qui peut facilement se retourner contre moi.
Car si je n’ai pu résister à des chocs comme Massacre à la tronçonneuse ou le cinéma de Tarentino, il faut bien avouer que l’entre-cuisse de Sharon Stone est au sommet de ma mémoire, que des images volées ça et là pendant le carré blanc m’ont valus de nombreux cauchemars, et même le souvenir de m’emmerder prodigieusement devant des grands classiques du cinéma d’animation (la ressortie du Livre de La Jungle à l’époque) me paraissent maintenant plutôt honteux.

Reste la découverte de cinéastes : Tarentino, jusqu’à m’en repasser des mêmes scènes d’affilées
Kubrick ; d’abords pour le côté rébellion sympa de Full Metal Jacket et finalement pour sa terreur froide estomaquante.

Le souvenir de la première apparition du T Rex dans Jurassic Park (et les allers retours fréquents aux toilettes)
Celui d’avoir pleuré toutes les larmes de mon corps dans le fabuleux Edward aux Mains d’argent, où la scène de la chanson Wise Up dans Magnolia.

Je préfère m’arrêter là, sinon ça prendrait 75 pages et je doute que les lecteurs veillent pour me lire.
Même si je me sens de plus en plus cynique et blasé par le cinéma actuel (avec même un petit côté snob très très irritant), je suis parfois encore bluffé par la magie se créant dans la salle, instant précieux où toutes les réactions des spectateurs s’unissent en un même mouvement.
Et aujourd’hui, plutôt qu’à le découvrir tout seul, j’entraîne de plus en plus de monde dans ma chute (et mon cousin de 16 ans croule sur les DVD à regarder).

Top 5 Meilleures Scènes d’action


1 - Les Trente dernières minutes de Predator

Si ce n’est pas à proprement parler une véritable scène d’action, mais plutôt la démonstration du survival ultime, la fin de Predator, quasi muette, laisse une trace indélébile dans tout un cinéma s’étouffant sous le poids de ses nanars. Tout ça grâce au génie de John McTiernan, qui, s’il n’est plus que l’ombre de lui-même actuellement, aura eu le mérite d’exploser un genre grâce à un talent tellement copié qu’on pourrait finir par l’oublier. Ici, la bestialité de l’homme éclate dans toute sa rage dans une confrontation sauvage, brutale, un véritable orgasme cinéphilique qui laisse pantois. Indispensable.


2 – L’attaque de la banque dans Heat

Le cinéma a toujours fabriqué sa propre représentation de la violence. Cartoonesque, jouissive, le cinéma d’action laisse impassible le spectateur devant des litres de sang versés.
Or, quand un cinéaste comme Michael Mann livre sa tragédie grecque à base de gendarmes et de voleurs, la violence est froide, sourde, et surtout réaliste. L’attaque de la banque, véritable morceau de bravoure long de près d’un quart d’heure, et l’un de ces tours de force que nous réserve à chacun de ces films le génial réalisateur. On en prend plein la tronche, on se scotche à notre accoudoir, car l’on y est. Mann place le spectateur au centre de la bataille, où chaque tir se ressent, où chaque balle est mortelle. Ici on recharge, ici les innocents sont tués. Et le cinéma d’action accouche d’un nouveau testament.


3 – John McLane dans Die Hard

Autre des nombreux coups de maître de McTiernan, difficile de choisir une scène particulière de Die Hard, tellement le film fonctionne en flux tendu de la première bobine jusqu’au chevaleresque dernier coup de feu tiré, sauvage et presque parodique. Chef d’œuvre du genre, virtuose, guerrier, parfait. Un film somme. Ses suites ne sont pas en reste pour livrer des scènes d’action méga jouissives (Opus 2 et 4 – le combat contre Maggie Q est déjà culte) et des séquences de tensions insoutenable (Opus 3). Mais elles ne resteront au final que des resucées du premier volet, sans jamais égaler ni le génie de la mise en place et de la réalisation, ni l’humour si particulier du policier. A noter quand même que le troisième épisode le talonne de très très près.


4 – La guérilla urbaine dans Les Fils de l’Homme

Bien sûr. Comment parler de scènes d’action sans nommer la plus impressionnante de toute. Même s’il est tout récent, et n’appartient donc pas à la période choyée des amateurs du genre, à savoir les 80’s, Les Fils de l’Homme fut un sacré coup de poing, une perle noire dans sa démonstration viscérale que l’on peut encore renouveler tout un pan du cinéma. La scène du village de réfugié attaqué par l’armée est à ce titre époustouflante, un plan séquence interminable donnant au tout le grain d’un reportage de guerre. Avec au milieu de cette furie dantesque, Clive Owen en tongs. L’un des plus monstrueux moments de cinéma de l’année dernière, à classer impérativement parmi les grandioses du genre.


5 – Le combat final de l’Arme Fatale 2

Si l’on avait déjà bien été bousculé par la fin du premier volet de l’Arme Fatale, à savoir Riggs contre Joshua, un combat âpre, dur, terriblement violent, qui finissait en beauté le pur diamant noir qu’était au départ la série des Armes Fatale (ruinée plus tard par des numéros 3 et 4 annihilant le côté sombre de la franchise). Le deuxième volet, encore plus sombre se devait de surpasser le cocktail tortures/fusillades/combat à main nue du premier opus. C’est chose faite, et brillement, par un Richard Donner jamais plus à l’aise que lorsqu’il laisse émanciper ses plus noirs desseins. Après une scène de fusillade virtuose, et un combat final surclassant celui du premier à la première mâchoire qui claque, on retrouve un Riggs au bord de l’agonie, un Murtaugh en larmes sur l’épaule de son partenaire. Et alors que les sirènes de la cavalerie se rapprochent au loin, que les billets de banque flottent dans l’air, la guitare de Bob Dylan se fait entendre, comme un murmure, pour l’un des plus grands héros du cinéma d’action qui frappe on Heaven’s Door. Instant de pure beauté, de grâce, inattendu dans un tel genre formaté. Et le spectateur les quitte, les larmes aux bords des yeux. Remarquable.
Egalement publié sur DVDRAMA