samedi 17 mai 2008

Piqûre de Rappel, suite et fin


Bon, alors à ma grande surprise ce troisième volet des Indiana Jones est le plus faible (alors que je m'étais convaincu pendant de longues années du contraire).
La faute à un ton beaucoup plus burlesque, la relation avec le père d'Indy transformant totalement le personnage, devenu effacé, soumis.
Si le film reste enlevé, et surtout très drôle, ça brise le mythe en même temps que ça fouille son iconisation (le début du film, réussi mais un peu facile).
L'intrigue du film, ne fleurtant que très tard dans le surnaturel et l'exploration même, et surtout placée dans un contexte réaliste, peinera un peu le fan de tombeaux perdus et de pièges mortels.
Et si Spielberg accumule les morceaux de bravoure pendant 1h40, le dernier quart d'heure est carrément ronflant, l'impression que la vieillesse du personnage de Sean Connery contamine tout le monde, jusqu'au script : au lieu d'une poursuite dans une mine et d'un pont suspendu, on a droit à Indy qui boit de l'eau.

Oui c'est de la mauvaise foi franche et caractérielle, mais je m'en fous, je suis chez moi.

On pourra donc dire en toute subjectivité que le premier truste le sommet de la pyramide, car plus équilibré, entre un Temple Maudit trop sombre et une Dernière Croisade trop drôle.
Et puis surtout, Marion Ravenwood et le premier quart d'heure, c'est ce que les années 80 ont pu faire de mieux !

Néanmoins, vivement mercredi.

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