Jack Bauer, le dernier parangon badass des temps modernes, dézingue des terroristes à tour de bras, déjoue des complots mondiaux pendant la coupure pub, et n’a toujours pas le temps de faire une simple pause pipi. Si John MacClane est mort, il nous reste toujours ce bon vieux Jack ! DROP YOUR WEAPON DOWN NOW !!!!
Difficile de parler hebdomadairement d’un épisode de 24, tant une saison s’analyse sur la longueur, au gré de rebondissements tous plus improbables, de sous-intrigues tous plus ronflantes instaurées pour jouer la montre pour que le bouzin dure 24 heures, et de promesses de season premiere vite oubliées derrière la nécessité d’une écriture rapide, brouillonne, quasi gonzo.
Mais le pire, c’est qu’on continue à aimer ça, Papy Jack faisant partie des meubles tout comme Vic Mackey, Tony Soprano, Chandler, Starbuck et j’en passe.
Sauf que lui est toujours vivant.
Qu’en est il donc de cette soi-disant ultime saison (qui ne ressemble en aucun cas pour l’instant à une saison finale) après 12 épisodes oscillant entre le déjà-vu, le ronflant, et des sursauts badass typiques du show, qui poussent encore et toujours le fan à y revenir. Jack a bien vieilli, et c’est l’idée reine de cette saison. Allant à l’encontre d’un concept établi dès le milieu de la saison 1, Jack n’est plus au centre de l’intrigue mais bien un simple rouage, comme peuvent l’être Chloé ou Curtis en son temps. Certes, il a toujours une longueur d’avance sur tout le monde, en tant que vieux briscard des journées qui tirent en longueur, mais ce Jack cuvée 2010 est particulièrement effacé, lassé de ces sempiternelles courses poursuites et des terroristes à torturer. Lui tout ce qu’il veut maintenant, c’est ses pantoufles et se la couler douce avec l’une des femmes du casting qui a réussi à croiser sa route sans en mourir.
Le temps d’apparition de Jack à l’écran est donc à égalité avec les analystes, les conseillers, les présidents, tous au cœur de leur intrigue propre, étirée en longueur pour remplir les vides laissés par Jack. Et c’est bien là le reproche le plus important à faire à cette première moitié de saison : ces intrigues sont molles, sans intérêt autre que de faire patienter pendant que Jack traverse New York en 4x4 et aille flinguer du terroriste à tour de bras. Si le président Hassan se voit artificiellement ajouté à l’intrigue depuis le début, ce n’est rien comparé à l’histoire complètement crétine et invraisemblable de la double identité d’une analyste quelconque de la nouvelle CTU. L’ex Starbuck y met les formes, mais difficile de croire à cette aberration narrative, qui recommence de plus belle alors que la dixième heure avait effectué une épuration et remise à zéro de toutes les intrigues (la marque de fabrique de 24 quand les scénaristes ne savent plus où aller).
Néanmoins, l’efficacité du programme et sa tendance au bourrin permettent d’assurer des épisodes inégaux, mais bien ancrés dans le ton du show. Et si nous sommes loin de la qualité des saisons les plus réussies (à savoir les années impaires et la deuxième) le show est encore capable d’un sursaut qualitatif à l’instar de cet épisode 12 réussi, revenant aux grandes heures de 24, et un rebondissement final exaltant, aux perspectives réjouissantes pour la suite de la saison. Celui-ci aura sûrement été prévu à l’avance, comme la plupart des plus réussis coups de poker de 24. On nous vante depuis 12 épisodes les mérites de cette CTU complètement high tech, bourrée d’électronique et de drônes de grande technologie, ce retournement de situation annonce donc un basculement de la dynamique de saison pour une deuxième moitié vraiment alléchante.
Il va falloir profiter de ces dernières heures, sans savoir de quoi l’avenir sera fait, mais on peut être rassuré sur la capacité de 24 à être toujours ce divertissement décomplexé, bas de plafond et bourrin, sorti tout droit des 80’s pour ses thématiques chères à Chuck Norris mais remis au goût du jour par des procédés bien modernes.
On en reparle dans 12 épisodes.
Difficile de parler hebdomadairement d’un épisode de 24, tant une saison s’analyse sur la longueur, au gré de rebondissements tous plus improbables, de sous-intrigues tous plus ronflantes instaurées pour jouer la montre pour que le bouzin dure 24 heures, et de promesses de season premiere vite oubliées derrière la nécessité d’une écriture rapide, brouillonne, quasi gonzo.
Mais le pire, c’est qu’on continue à aimer ça, Papy Jack faisant partie des meubles tout comme Vic Mackey, Tony Soprano, Chandler, Starbuck et j’en passe.
Sauf que lui est toujours vivant.
Qu’en est il donc de cette soi-disant ultime saison (qui ne ressemble en aucun cas pour l’instant à une saison finale) après 12 épisodes oscillant entre le déjà-vu, le ronflant, et des sursauts badass typiques du show, qui poussent encore et toujours le fan à y revenir. Jack a bien vieilli, et c’est l’idée reine de cette saison. Allant à l’encontre d’un concept établi dès le milieu de la saison 1, Jack n’est plus au centre de l’intrigue mais bien un simple rouage, comme peuvent l’être Chloé ou Curtis en son temps. Certes, il a toujours une longueur d’avance sur tout le monde, en tant que vieux briscard des journées qui tirent en longueur, mais ce Jack cuvée 2010 est particulièrement effacé, lassé de ces sempiternelles courses poursuites et des terroristes à torturer. Lui tout ce qu’il veut maintenant, c’est ses pantoufles et se la couler douce avec l’une des femmes du casting qui a réussi à croiser sa route sans en mourir.
Le temps d’apparition de Jack à l’écran est donc à égalité avec les analystes, les conseillers, les présidents, tous au cœur de leur intrigue propre, étirée en longueur pour remplir les vides laissés par Jack. Et c’est bien là le reproche le plus important à faire à cette première moitié de saison : ces intrigues sont molles, sans intérêt autre que de faire patienter pendant que Jack traverse New York en 4x4 et aille flinguer du terroriste à tour de bras. Si le président Hassan se voit artificiellement ajouté à l’intrigue depuis le début, ce n’est rien comparé à l’histoire complètement crétine et invraisemblable de la double identité d’une analyste quelconque de la nouvelle CTU. L’ex Starbuck y met les formes, mais difficile de croire à cette aberration narrative, qui recommence de plus belle alors que la dixième heure avait effectué une épuration et remise à zéro de toutes les intrigues (la marque de fabrique de 24 quand les scénaristes ne savent plus où aller).
Néanmoins, l’efficacité du programme et sa tendance au bourrin permettent d’assurer des épisodes inégaux, mais bien ancrés dans le ton du show. Et si nous sommes loin de la qualité des saisons les plus réussies (à savoir les années impaires et la deuxième) le show est encore capable d’un sursaut qualitatif à l’instar de cet épisode 12 réussi, revenant aux grandes heures de 24, et un rebondissement final exaltant, aux perspectives réjouissantes pour la suite de la saison. Celui-ci aura sûrement été prévu à l’avance, comme la plupart des plus réussis coups de poker de 24. On nous vante depuis 12 épisodes les mérites de cette CTU complètement high tech, bourrée d’électronique et de drônes de grande technologie, ce retournement de situation annonce donc un basculement de la dynamique de saison pour une deuxième moitié vraiment alléchante.
Il va falloir profiter de ces dernières heures, sans savoir de quoi l’avenir sera fait, mais on peut être rassuré sur la capacité de 24 à être toujours ce divertissement décomplexé, bas de plafond et bourrin, sorti tout droit des 80’s pour ses thématiques chères à Chuck Norris mais remis au goût du jour par des procédés bien modernes.
On en reparle dans 12 épisodes.
7.5/10
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