mercredi 3 février 2010

Grey’s Anatomy – 6x11 & 12


La situation de Mark se complique, et Addison vient au SGH. Lexie a des craintes pour son couple. Richard fait partager à Meredith des vidéos d'opérations effectuées par Ellis Grey. Ayant appris les problèmes d'alcool de Richard, Derek vient lui rappeler ses responsabilités. Izzie est de retour en espérant se réconcilier avec Alex. Des tensions surviennent entre Teddy, Cristina et Owen après la surprenante révélation de Cristina.

On retrouve Grey’s Anatomy, et sa cohorte de sentiments compliqués, de déprime quand tout va bien, de bluette innocente capable de se transformer en tragédie en quelques secondes.
Le show joue particulièrement sur ce déséquilibre dans cette saison, où chaque début d’épisode est propice à la blague, la bonne humeur, le patient décalé et drôle, jusqu’à que la cruauté des scénaristes s’en mêle et qu’on finisse l’épisode dans les pleurs, les ruptures, la déprime totale (mention spéciale au 6x12, particulièrement gratiné à ce niveau).

Alors tout dépend de la propension du spectateur à jouer le jeu. Autant on adore le show pour sa faculté à faire du spectaculaire, pour ses personnages attachants (ou qui le sont devenus avec forte insistance, oui oui Meredith, on parle bien de toi là), mais il faut aussi jouer avec sa composante soap, clairement mise en avant avec ces épisodes de reprise. Et dans un soap, quand les personnages sont heureux, ça ne dure pas très longtemps. On a donc droit à ces sempiternelles histoires de démolissions de couples, de tromperies, de secrets, qui allongent la saison et maintiennent artificiellement l’attention du spectateur.

Grey’s Anatomy reprend donc tranquillement, en bas régime, pour on espère mieux scotcher le spectateur par la suite (vivement le Super Bowl d’ailleurs). Reste qu’à trop jouer sur les codes du soap, les personnages n’ont plus aucune attitude cohérente, et finissent par devenir détestables.
Comme tout bon soap qui se respecte.

Le show continue son bonhomme de chemin, comme assuré de son succès, l’un des derniers passages obligés de la télévision américaine, et se permet des baisses de régime volontaires.
Présomption ou assurance, l’avenir nous le dira.


6/10

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