De gigantesques vaisseaux spatiaux apparaissent au-dessus des principales villes du monde. Les visiteurs promettent la paix, et de nombreux humains tombent sous le charme de leurs promesses. Mais d'autres comprennent que les aliens ont un plan bien plus sombre…
Le voilà enfin ce remake tant attendu d’une série culte au début, puis conspuée par la suite, car continuée sans le concours du créateur original, Kenneth Johnson.
Et le voilà de retour (pour le pilote tout du moins) dans cette version 2009, portée par une atmosphère mondiale toujours plus instable, portant les cicatrices du terrorisme ou de l’extrémisme religieux. Et, plus encore que le casting glamour ou les effets spéciaux qui claquent, ce sont ces thématiques modernes qui donnent tout leur sel à cette nouvelle fournée, franchement enthousiasmante, qui offre tout ce que l’on attendait d’un tel programme.
Le show surprend de prime abord par sa noirceur de ses thèmes, et l’intelligence avec lequel tout cela est mené, même si le tout était déjà présent dans la mini-série originale. Les pistes de réflexion sont encore sous forme d’ébauche, mais l’on sent une réelle volonté de produire un objet qui s’écarte du tout venant télévisuel par son ambition et la maturité de son discours. Certes on n’évite pas le personnage d’un ado complètement tarte, ou de sa relation avec sa mère qui dépasse de loin les limites mièvres d’un tel show, mais les personnages sont finement campés bien qu’archétypaux, et le pilote kidnappe tout de suite l’attention du spectateur, là où d’autres show au casting imposant s’embourbent dans une exposition trop ronflante.
V est surtout porteur d’une atmosphère bien particulière, notamment grâce à la représentation glacée mais attirante de la communauté alien. Le pilote prend en plus le temps d’installer le mystère derrière l’apparition des visiteurs : Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils venus ? Cherchent-ils vraiment la paix ? L’épisode s’étend sur plusieurs semaines et l’on se réjouit que le show ne cède pas aux sirènes faciles d’un rythme surexcité (le même qui aura tué Prison Break et qui achève petit à petit Flash Forward). Jusqu’à ce que le final ruine ces efforts avec moult rebondissements et une supposée menace réglée à coup de photos et de discours dans un hangar. Quand on vient d’assister à un exemple quasi parfait de pilote, c’est un peu attristant. Mais il faut bien obliger les spectateurs à revenir avec un nouveau fix d’adrénaline. Dès lors, tout s’enchaîne, même la relation entre la mère flic et le prêtre qui passent de parfait inconnus en meilleurs amis le temps de la coupure pub.
On fait néanmoins preuve d’un scepticisme plein de mauvaise foi tant ce pilote est plein de promesses, d’images marquantes et apporte les prémices d’un show qui peut s’avérer une vraie claque, voir peut être le digne successeur du défunt Battlestar Galactica, autre remake qui nous avait donné tellement sans que l’on s’y attende.
Un Pilote franchement prometteur et enthousiasmant, pour l’un des show les plus attendus de la saison. Après cette première rencontre, on sait pourquoi.
Le voilà enfin ce remake tant attendu d’une série culte au début, puis conspuée par la suite, car continuée sans le concours du créateur original, Kenneth Johnson.
Et le voilà de retour (pour le pilote tout du moins) dans cette version 2009, portée par une atmosphère mondiale toujours plus instable, portant les cicatrices du terrorisme ou de l’extrémisme religieux. Et, plus encore que le casting glamour ou les effets spéciaux qui claquent, ce sont ces thématiques modernes qui donnent tout leur sel à cette nouvelle fournée, franchement enthousiasmante, qui offre tout ce que l’on attendait d’un tel programme.
Le show surprend de prime abord par sa noirceur de ses thèmes, et l’intelligence avec lequel tout cela est mené, même si le tout était déjà présent dans la mini-série originale. Les pistes de réflexion sont encore sous forme d’ébauche, mais l’on sent une réelle volonté de produire un objet qui s’écarte du tout venant télévisuel par son ambition et la maturité de son discours. Certes on n’évite pas le personnage d’un ado complètement tarte, ou de sa relation avec sa mère qui dépasse de loin les limites mièvres d’un tel show, mais les personnages sont finement campés bien qu’archétypaux, et le pilote kidnappe tout de suite l’attention du spectateur, là où d’autres show au casting imposant s’embourbent dans une exposition trop ronflante.
V est surtout porteur d’une atmosphère bien particulière, notamment grâce à la représentation glacée mais attirante de la communauté alien. Le pilote prend en plus le temps d’installer le mystère derrière l’apparition des visiteurs : Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils venus ? Cherchent-ils vraiment la paix ? L’épisode s’étend sur plusieurs semaines et l’on se réjouit que le show ne cède pas aux sirènes faciles d’un rythme surexcité (le même qui aura tué Prison Break et qui achève petit à petit Flash Forward). Jusqu’à ce que le final ruine ces efforts avec moult rebondissements et une supposée menace réglée à coup de photos et de discours dans un hangar. Quand on vient d’assister à un exemple quasi parfait de pilote, c’est un peu attristant. Mais il faut bien obliger les spectateurs à revenir avec un nouveau fix d’adrénaline. Dès lors, tout s’enchaîne, même la relation entre la mère flic et le prêtre qui passent de parfait inconnus en meilleurs amis le temps de la coupure pub.
On fait néanmoins preuve d’un scepticisme plein de mauvaise foi tant ce pilote est plein de promesses, d’images marquantes et apporte les prémices d’un show qui peut s’avérer une vraie claque, voir peut être le digne successeur du défunt Battlestar Galactica, autre remake qui nous avait donné tellement sans que l’on s’y attende.
Un Pilote franchement prometteur et enthousiasmant, pour l’un des show les plus attendus de la saison. Après cette première rencontre, on sait pourquoi.
8/10
Egalement publié sur Series Addict
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire