La lutte intestine entre Jax et Clay se propage au sein du club et n’épargne personne. Alors que Zobelle semble recueillir les effets de son plan, la bagarre entre les deux studios pornos rivaux tourne à l’affrontement aux conséquences désastreuses…
Un tel pitch (l’affrontement entre deux producteurs de pornos) peut pousser à la moquerie, et pourtant prouve à quel point Sons of Anarchy est une série subtile, au traitement profondément intelligent, mais aussi pleine de violence et de noirceur. En effet, l’épisode commence façon gaudriole gonzo, avec le retour du masturbateur compulsif et celui de Tom Arnold, en producteur véreux. On y multiplie les vannes et les jeux de mots douteux, et le tout fait figure de bouffée de fraîcheur dans cette saison sous tension. Et voilà l’erreur de trop, l’excès de confiance qui bouleverse tout, sans que le spectateur s’en rende compte, juste la descente aux enfers d’un club depuis longtemps dépassé par les évènements, repoussé dans ses derniers retranchements. La scène finale, façon dîner de famille où tout le monde règle ses comptes est symptomatique du show. C’est l’affrontement perpétuel d’une famille, remplie de personnages cherchant à exister, à réparer leurs erreurs, à réapprendre à vivre. On y juge, on y fait des erreurs, mais on s’aime quand même.
Rien à voir avec le parfum redneck plein de motos auquel pourrait faire penser le show, on ici affaire à une œuvre formidablement pensée, digne de figurer dans le haut panier des productions HBO, aux côtés de The Sopranos (auquel la série doit beaucoup) ou encore Six Feet Under.
Cette deuxième saison surpasse véritablement toutes les attentes, et fait de cette série que l’on appréciait déjà beaucoup une réussite sans pareille, que les téléspectateurs américains récompensent en étant de plus en plus nombreux derrière leur poste de télévision. C’est une bonne nouvelle de plus pour ce show à l’identité propre et reconnaissable entre mille, qui tire le meilleur de ses aînés, et pour son créateur, Kurt Sutter, un virage post-The Shield excellemment réussi.
Un épisode qui commence façon comédie jouissivement crétine et qui se termine en véritable tragédie, symbole d’un show excellent, porté par un crescendo d’événements savamment étudiés.
Cette saison est une réussite rare.
Un tel pitch (l’affrontement entre deux producteurs de pornos) peut pousser à la moquerie, et pourtant prouve à quel point Sons of Anarchy est une série subtile, au traitement profondément intelligent, mais aussi pleine de violence et de noirceur. En effet, l’épisode commence façon gaudriole gonzo, avec le retour du masturbateur compulsif et celui de Tom Arnold, en producteur véreux. On y multiplie les vannes et les jeux de mots douteux, et le tout fait figure de bouffée de fraîcheur dans cette saison sous tension. Et voilà l’erreur de trop, l’excès de confiance qui bouleverse tout, sans que le spectateur s’en rende compte, juste la descente aux enfers d’un club depuis longtemps dépassé par les évènements, repoussé dans ses derniers retranchements. La scène finale, façon dîner de famille où tout le monde règle ses comptes est symptomatique du show. C’est l’affrontement perpétuel d’une famille, remplie de personnages cherchant à exister, à réparer leurs erreurs, à réapprendre à vivre. On y juge, on y fait des erreurs, mais on s’aime quand même.
Rien à voir avec le parfum redneck plein de motos auquel pourrait faire penser le show, on ici affaire à une œuvre formidablement pensée, digne de figurer dans le haut panier des productions HBO, aux côtés de The Sopranos (auquel la série doit beaucoup) ou encore Six Feet Under.
Cette deuxième saison surpasse véritablement toutes les attentes, et fait de cette série que l’on appréciait déjà beaucoup une réussite sans pareille, que les téléspectateurs américains récompensent en étant de plus en plus nombreux derrière leur poste de télévision. C’est une bonne nouvelle de plus pour ce show à l’identité propre et reconnaissable entre mille, qui tire le meilleur de ses aînés, et pour son créateur, Kurt Sutter, un virage post-The Shield excellemment réussi.
Un épisode qui commence façon comédie jouissivement crétine et qui se termine en véritable tragédie, symbole d’un show excellent, porté par un crescendo d’événements savamment étudiés.
Cette saison est une réussite rare.
9/10
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