jeudi 12 février 2009

Séries TV

Lost - 5x01, 02, 03 & 04 - Season Premiere
Lost s'est enfin affranchi de ses différents plans temporels, et peux enfin raconter son histoire de façon plus linéaire, certes, mais pas moins complexe.
On y apprends autant sur les mystères ses autres années qu'on nous laisse nous débrouiller seuls dans cet océan narratif sans fond, où il faut être bien certain d'avoir étudié chaque épisode (même les plus ronflants) pour espérer entraver encore l'intrigue.
Alors c'est très efficace, mais on a souvent l'impression que les auteurs ont continués leur série seuls, en oubliant une bonne partie des spectateurs sur la route.
Ca sera sûrement moins frustrant une fois qu'on aura le fin mot de l'histoire, mais pour l'instant, on surnage autant que les personnages, alors que la saison précédente était celle des révélations.
Il faut prendre son mal en patience, mais 5 ans à ce régime, ça commence à faire long.

Battlestar Galactica - 4x13 & 14
Ce diptyque se place directement comme l'un des meilleurs moments de la série, qui attaque frondement son sprint final. C'est palpitant comme jamais, sombre, violent, et l'issue est irrémédiable.
Rester aussi fort pour une série qui a déjà atteint la perfection, ça annonce un series finale des plus ultimes.
Plus que six.
Gloups.

Grey's Anatomy - 5x14
La série continue son bonhomme de chemin de façon moins farfelue (on vire la storyline gonflée de Izzie comme un vieux sparadrap) et fait de la guimauve, mais le fait bien.
Un petit cadeau acidulé et mignon qui fait franchement du bien.
Et le double programme avec House rend la chose plutôt amusante (si on est pas sujet à l'hypocondrie).
D'ailleurs :

House - 5x14
Drôle, rythmé, passionnant, intelligent, et focalisé sur ses personnages plutôt que des cas médicaux toujours plus bancals.
C'est le House qu'on aime, à un niveau d'écriture toujours plus impressionnant.
On adore le détester (attention, Dwight est à deux doigts de lui ravir la place).

My Name is Earl - 4x14, 15 & 16
On a enfin droit à une histoire plus ambitieuse qu'à l'habitude avec le passé de Darnell qui revient hanter le personnage, obligeant sa petite famille à déménager, bouleversant ainsi l'équilibre de Earl et son frère.
Pour le spectateur, c'est drôle, et ça permet d'aérer un peu un univers qui commençait à sentir franchement le renfermé.

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