samedi 26 janvier 2008

Sorties Cinéma

No Country For Old Men
Un film épatant en tout point, une certaine idée d'une oeuvre parfaite.
Que ça soit avec la réalisation, ce rythme lent absolument délicieux et méthodique, au script douloureux et par moment jubilatoire, à l'interprétation exemplaire de chaque membre du casting, le résultant force le respect.
Les frères Coen sont deux grands génies malades, qui signent là un des films les plus noirs qu'on ait vu depuis longtemps, où aucune rédemption n'est possible, où le temps passe et l'homme se déshumanise petit à petit.
Un film profondément déprimant donc, mais aussi une profonde réussite.

Cloverfield
Juste le meilleur film de tous les temps.
On n'est pas spectateur, on vit le film, accroché à ses accoudoirs, ballotté en même temps que cette caméra qui nous prive de nos repères et des conventions établies.
En plus d'être un film fondamentalement sensoriel, l'oeuvre se double en plus d'un hallucinant fantasme geek pour un résultat indescriptible.
Prodigieux, concept, impressionnant, on manque de superlatifs tant le tout laisse pantois.
J'avais jamais vécu un telle claque au cinéma.
On passe toute la séance (le seul défaut du film, sa durée frustrante) les yeux écarquillés, la main devant sa bouche, et on savoure.
Cette notion de plaisir, jamais un autre film pourra en décupler autant ses effets que Cloverfield, qui rassemble tout ce qui nous fait aimer le cinéma, tout ce a quoi il devrait ressembler.
Une telle générosité, un tel soucis du spectateur force une admiration telle qu'on voudrait crier, beugler au monde entier : Cloverfield, c'est absolument génial, d'ores et déjà le film de l'année, voire pour les siècles des siècles.
Ah putain !
AH PUTAIN !

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