Voici donc le retour du père prodige, McTiernan qui revient soigner son bébé, qui bénéficie cette fois d’un scénario ahurissant d’intelligence (surtout dans sa première partie) et de tension.
McClane est de retour donc plutôt dans un sale état.
Il est reparti à New York, pour se faire suspendre.
Depuis, il fume clopes sur clopes devant la télé et se tire une gueule de bois monumentale.
N’empêche qu’aujourd’hui un autre terroriste ait décidé d’aller emmerder notre McClane national. Il est dit que quand il aura fini de jouer avec lui, McClane périra pour de bon cette fois.
Sauf que John, faut pas trop l’emmerder, sinon il se fâche.
Et défouraille son monde.
Dire que le film est jouissif est un sacré euphémisme pour cette merveille qui égale facilement la performance du premier opus. La première partie du film est ce qu’on a vu de plus inventif, retors, et malin dans un film d’action américain. Une réelle date, à l’instar de son prédécesseur, dont il est la suite directe (en mettant un peu de côté le numéro deux). La première séquence est à ce sens estomaquante, et franchement culotté pour un blockbuster de cette importance.
Le reste est à l’avenant, McClane et Zeus naviguant de « Simon Says » vers de nouvelles énigmes plus tordues les unes que les autres. La menace est réelle, la course contre la montre haletante. Les séquences ahurissantes s’enchaînent, d’une course poursuite en plein Central Park à l’explosion d’un Métro en direct, comme si vous y étiez.
La caméra de McTiernan virevolte entre les obstacles, pour arriver à une sorte de ballet furieux rempli de cascades, de tôles froissés, d’explosions et de coups de feu.
Mais alors que l’on comprend le fin mot de l’histoire, le scénario toussote et s’enrhume pour une deuxième partie moins inventive, mais tout aussi intense, même si on met de côté la cohérence et la vraisemblance (le coup du bateau sur lequel on saute en marche depuis un pont, c’est très impressionnant, mais c’est un peu la goutte de trop dans le vase).
En œuvre de McClane qui se respecte, ça se regarde aisément, en tapant du pied et en se rongeant les ongles, même si l’on est forcément déçu, rapport aux délices de la première partie.
Pas grave, d’autant plus qu’on hérite d’un plus non négligeable, McTiernan n’est pas Renny Harlin et ça se voit : les fusillades et meurtres en tout genres deviennent des opéras divins.
Die Hard 3 est une œuvre tout ce qu’il y a de plus ultime, complétant avec brio l’une des meilleures franchises d’action qu’on nous aura offert.
McClane est de retour donc plutôt dans un sale état.
Il est reparti à New York, pour se faire suspendre.
Depuis, il fume clopes sur clopes devant la télé et se tire une gueule de bois monumentale.
N’empêche qu’aujourd’hui un autre terroriste ait décidé d’aller emmerder notre McClane national. Il est dit que quand il aura fini de jouer avec lui, McClane périra pour de bon cette fois.
Sauf que John, faut pas trop l’emmerder, sinon il se fâche.
Et défouraille son monde.
Dire que le film est jouissif est un sacré euphémisme pour cette merveille qui égale facilement la performance du premier opus. La première partie du film est ce qu’on a vu de plus inventif, retors, et malin dans un film d’action américain. Une réelle date, à l’instar de son prédécesseur, dont il est la suite directe (en mettant un peu de côté le numéro deux). La première séquence est à ce sens estomaquante, et franchement culotté pour un blockbuster de cette importance.
Le reste est à l’avenant, McClane et Zeus naviguant de « Simon Says » vers de nouvelles énigmes plus tordues les unes que les autres. La menace est réelle, la course contre la montre haletante. Les séquences ahurissantes s’enchaînent, d’une course poursuite en plein Central Park à l’explosion d’un Métro en direct, comme si vous y étiez.
La caméra de McTiernan virevolte entre les obstacles, pour arriver à une sorte de ballet furieux rempli de cascades, de tôles froissés, d’explosions et de coups de feu.
Mais alors que l’on comprend le fin mot de l’histoire, le scénario toussote et s’enrhume pour une deuxième partie moins inventive, mais tout aussi intense, même si on met de côté la cohérence et la vraisemblance (le coup du bateau sur lequel on saute en marche depuis un pont, c’est très impressionnant, mais c’est un peu la goutte de trop dans le vase).
En œuvre de McClane qui se respecte, ça se regarde aisément, en tapant du pied et en se rongeant les ongles, même si l’on est forcément déçu, rapport aux délices de la première partie.
Pas grave, d’autant plus qu’on hérite d’un plus non négligeable, McTiernan n’est pas Renny Harlin et ça se voit : les fusillades et meurtres en tout genres deviennent des opéras divins.
Die Hard 3 est une œuvre tout ce qu’il y a de plus ultime, complétant avec brio l’une des meilleures franchises d’action qu’on nous aura offert.
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