Horreur !
Hérésie !
Blasphème !
Après huit années de bonheur quasi parfait et un series final somptueux, drôle, mélancolique, émouvant, nostalgique, aux dernières minutes dignes de rentrer dans le panthéon de l’histoire télévisuelle, voilà qu’on nous rallonge artificiellement le show, avec un petit quart du casting original, et de nouveaux internes censée donner le change.
Sauf que nous, on a rien demandé.
L’histoire se terminait très bien comme ça, le spectateur quittait le show heureux, le cœur rempli et la larme à l’œil.
Alors oui, on a toujours envie que ça continue. Le travail de deuil est toujours aussi difficile à la fin d’un show, surtout quand celui-ci vous a porté pendant huit ans, avec ses 22 épisodes annuels. Mais cette tentative n’a rien à voir avec une quelconque envie de contenter le fan, plutôt de continuer à engranger de l’argent sur la poule au œufs d’or, surtout depuis que le show a changé de network, passant de NBC à ABC, qui avait bien besoin de programme fort pour s’assurer une audience conséquente. Cette manière de s’assurer un public de fan grâce à une série déjà bien installée aura sauvé la série, sous le coup d’une annulation en fin de saison 7, mais va aussi la tuer, lentement, progressivement, à mesure que le nom de Scrubs n’aura plus rien à voir avec le show originel. C’est comme si The Shield recommençait qu’avec Claudette, si Friends perdait 5 de ses amis (ça s’appelle même Joey, et on a bien vu ce que ça avait donné).
Alors qu’en est-il de cette relance qu’on considère déjà comme une horreur dans le principe ?
Eh bien c’est ce à quoi l’on pouvait s’attendre.
Ce pilote ne fonctionne que lorsqu’il fait appel à ses anciens personnages, à la nostalgie du fan dans des passages obligés (le janitor, l’eagle, guy love, les tirades du Dr Cox), mais peine à faire évoluer le show en dehors de son concept original. Dès lors, on a droit à une photocopie sans âme, avec une nouvelle JD, qui va encore chercher l’approbation du Dr Cox, sûrement trouver l’amour et des amis pour la vie. On a déjà vu ça, et en mieux.
Zach Braf revient pour 6 petits épisodes, pour que la transition se fasse en douceur, et c’est grâce à lui que ce pilote ne sombre pas complètement. Même Le docteur Cox et Turk semblent fatigués, à refaire encore et toujours la même chose. Si l’on a reproché à Scrubs de s’endormir sur ses lauriers vers la fin de sa vie (égarement heureusement rattrapé par une saison finale formidable), on ne donne pas cher de cette nouvelle fournée, tant elle semble déjà vivre sous respirateur artificiel.
Après, on retrouve dans le show les mêmes qualités que sa grande sœur : rythme, écriture fraîche et inventive, personnages décalés et rêveries délirantes.
Mais à quoi bon ?
La série est à conseiller aux inconditionnels de Scrubs, cherchant à passer encore un peu de temps avec ses personnages préférés, ou aux vierges du show, qui pourront profiter de cette ressuscitation d’un œil neuf.
Mais en l’état, cette « neuvième saison » s’apparente à ce que le Canada Dry est au Champagne. Une copie pale, sans âme, lourde et à l’ivresse inexistante.
Hérésie !
Blasphème !
Après huit années de bonheur quasi parfait et un series final somptueux, drôle, mélancolique, émouvant, nostalgique, aux dernières minutes dignes de rentrer dans le panthéon de l’histoire télévisuelle, voilà qu’on nous rallonge artificiellement le show, avec un petit quart du casting original, et de nouveaux internes censée donner le change.
Sauf que nous, on a rien demandé.
L’histoire se terminait très bien comme ça, le spectateur quittait le show heureux, le cœur rempli et la larme à l’œil.
Alors oui, on a toujours envie que ça continue. Le travail de deuil est toujours aussi difficile à la fin d’un show, surtout quand celui-ci vous a porté pendant huit ans, avec ses 22 épisodes annuels. Mais cette tentative n’a rien à voir avec une quelconque envie de contenter le fan, plutôt de continuer à engranger de l’argent sur la poule au œufs d’or, surtout depuis que le show a changé de network, passant de NBC à ABC, qui avait bien besoin de programme fort pour s’assurer une audience conséquente. Cette manière de s’assurer un public de fan grâce à une série déjà bien installée aura sauvé la série, sous le coup d’une annulation en fin de saison 7, mais va aussi la tuer, lentement, progressivement, à mesure que le nom de Scrubs n’aura plus rien à voir avec le show originel. C’est comme si The Shield recommençait qu’avec Claudette, si Friends perdait 5 de ses amis (ça s’appelle même Joey, et on a bien vu ce que ça avait donné).
Alors qu’en est-il de cette relance qu’on considère déjà comme une horreur dans le principe ?
Eh bien c’est ce à quoi l’on pouvait s’attendre.
Ce pilote ne fonctionne que lorsqu’il fait appel à ses anciens personnages, à la nostalgie du fan dans des passages obligés (le janitor, l’eagle, guy love, les tirades du Dr Cox), mais peine à faire évoluer le show en dehors de son concept original. Dès lors, on a droit à une photocopie sans âme, avec une nouvelle JD, qui va encore chercher l’approbation du Dr Cox, sûrement trouver l’amour et des amis pour la vie. On a déjà vu ça, et en mieux.
Zach Braf revient pour 6 petits épisodes, pour que la transition se fasse en douceur, et c’est grâce à lui que ce pilote ne sombre pas complètement. Même Le docteur Cox et Turk semblent fatigués, à refaire encore et toujours la même chose. Si l’on a reproché à Scrubs de s’endormir sur ses lauriers vers la fin de sa vie (égarement heureusement rattrapé par une saison finale formidable), on ne donne pas cher de cette nouvelle fournée, tant elle semble déjà vivre sous respirateur artificiel.
Après, on retrouve dans le show les mêmes qualités que sa grande sœur : rythme, écriture fraîche et inventive, personnages décalés et rêveries délirantes.
Mais à quoi bon ?
La série est à conseiller aux inconditionnels de Scrubs, cherchant à passer encore un peu de temps avec ses personnages préférés, ou aux vierges du show, qui pourront profiter de cette ressuscitation d’un œil neuf.
Mais en l’état, cette « neuvième saison » s’apparente à ce que le Canada Dry est au Champagne. Une copie pale, sans âme, lourde et à l’ivresse inexistante.
4/10
Egalement publié sur Series Addict
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