Je suis un geek.
Je mange geek, je parle geek, je vis geek.
Je transmets mes geek vibes dans des endroits où elles n’ont rien à faire là.
Un enterrement ?
Fallait-il VRAIMENT mettre du Simon and Garfunkel à l’enterrement du Comédien dans Watchmen ?
Un cours de gestion des contentieux ?
J’écris la critique de Dragon Ball Evolution.
True Rebel style. Tac tac t’as vu.
Je fais peur aux gens, avec cette faculté de m’échapper de la vraie vie pour vivre à travers les personnages de films, de séries, de jeux vidéos, de comics, de mangas.
Tant mieux !
La vraie vie n’est qu’une grande et intense déception où le boulot n’arrive jamais, où les filles vous rejettent, où les parents sont sur notre dos (Au fait, vous avez vu LOL ? C’est génial !).
Alors on vit ailleurs.
Où tout est bien.
Où tout est mieux.
Le geek aime partager. C’est vrai. Il aime déclarer haut et fort qu’il est un geek et espère la reconnaissance de l’autre, geek également. D’où les rencontres de forum.
D’où la remise en question : La vache, je suis pas si geek que ça en fait.
Oh non putain ! Je suis normal !
Avec ma pauvre collection de DVD et mes connaissances limitées sur le cinéma, je n’ai quasi rien vu. Je connais, mais n’ai pas vu.
Voire ne connaît pas du tout. (Necromantik 2 où l’on apprend à se poignarder en se masturbant. Ca a l’air génial !)
Alors à partir de là je fais quoi ?
« Where do we go from here ? »
Je m’inonde encore plus de geek attitude, au risque de m’y noyer, de me perdre totalement dans un océan de films et de séries et d’abandonner tout espoir d’une vague vie sociale ?
Tout ce que je sais, c’est que je ne veux absolument pas ressembler aux abrutis que je côtoie toute la semaine, ces fils à papa fan de droit administratif et dont la suffisance n’a d’égal que mon désintérêt pour ces mêmes cours. J’ai peut être moins de chances qu’eux d’arriver à avoir un concours, mais je le veux, et je fais des efforts (ne serait-ce que pour la motivation d’acheter une télé Full HD avec mon premier salaire, rhàààà lovely). Mais comme d’habitude la déception (à prévoir).
King of the looser, dans un monde de gros nazes.
Et on s’étonne que je veuille m’échapper !
Alors geek extrême ou non, la vie arrivera toujours à pourrir son monde. On ne peut rien y faire. Fuck the system, c’est crétin et démodé. Tu la fermes et tu subis.
Mais si tu peux rabattre le caquet à tous les nazes du monde, profites-en bien.
En attendant, je vis dans le doute. Dans 5 jours j’ai des résultats de concours qui tombent, on verra si ma vie est en passe de changer. Faudra toujours que je supporte ces cons le reste de l’année.
Le geek est comme les autres. Il ne sait pas où il va, ce qu’il va faire. Sans avenir. Il ne se défonce pas et préfère en prendre plein la vue avec une séance 3D de Monstres contre Aliens, où se marrer avec des potes et des bières devant la nullité géniale de White Fire.
Ca ou la Tecktonik, on se demande vraiment qui sont les asociaux.
Je suis comme les autres. Je ne connais pas l’issue de ma route. Mais au moins, je sais où je ne vais pas. So long les gros nazes ! Vous pouvez me piquer les places de concours, je ne deviendrai jamais comme vous !
Après tout, j’ai un public de fans déchaînés (7 personnes) et je dois être fidèle à moi-même, avec mon univers en ligne de conduite.
Dommage qu’il sente autant le renfermé par contre.
lundi 13 avril 2009
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1 commentaire:
J'ai bien lu ton papier, mais je n'ai absolument rien compris, car je ne me reconnais pas dans la communauté geek.
Bon, je te laisse, j'ai le 415 de BSG à mater, avant de peut-être enchaîner sur la saison 2 de Terminator : The Sarah Connor Chronicles.
So say we all !
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