Le Meilleur film de Trey Parker.
Une œuvre intelligente et cinglante, qui renvoie à leur propre réflexion, derrière les conneries d’usage.
Et le meilleur épisode de la série.
Si l’on passe outre les longueurs (forcément, vu l’exercice), on ne peut que s’émerveiller devant l’excellence de cet opus, ficelé brillamment jusque dans les moindres détails.
Animation rachitique qui permet quand même d’offrir aux fans quelques moments d’animation immenses (les séquences de l’enfer, les jambes des personnages, leurs doigts (!), des travellings circulaires et des ombres), scénario apocalyptique qui se permet le luxe d’exploiter à fond son sujet et son délire, des fulgurances cultes dans les dialogues, un vrai message caché.
Car Trey Parker dans son adaptation va bien plus loin qu’un épisode longue durée et s’auto psychanalyse dans une débauche de vulgarité mordante et de violence gore à base de papier cartonné.
A travers le succès du premier film de Terence & Phillip, c’est le propre succès de South Park qu’expose le maître et répond ainsi à ses détracteurs (le parallèle est vite trouvé). Et quand il ne se moque pas de la censure américaine, il lance une charge agressive (pour rire) sur le Canada, et épingle Saddam Hussein. C’est foncièrement n’importe quoi, et l’on trépigne sur son siège.
Les chansons (toutes écrites par le génie en personne) sont des modèles d’efficacité et de conneries assumées.
Il ne suffit de savourer la brillante « Uncle Fucka » pour apprécier un tant soi peu le talent qui se cache derrière chacune de ces idioties.
Car ce film est bien plus qu’un étalage de grossièretés et de vulgarité à peine dissimulée, on est bel et bien en face d’une petite merveille, une pépite de second degré et de sous culture, qui ne cache ni ses références (somptueux combat final, What Would Brian Boitano Do ?), ni ses combats quotidien (la plupart des associations de défense qui ne prenne même pas la peine de s’intéresser à ce pourquoi il se battent).
Et ne s’embarrasse pas non plus de plaire aux lignes de vertu (on imagine mal l’œuvre passer en prime time sur TF1, quel dommage d’ailleurs).
South Park le film est un trésor de subversion et de second degré, contenant toute l’ironie suffisante pour plaire aux foules, extrêmement électrisante (quels splendides numéros musicaux !) et qui plus est doublé d’une surprenante parabole sur l’acceptation de soi et l’ouverture d’esprit.
Englobé dans une belle grosse couche de bêtise.
Trey Parker est un Dieu (EST Dieu ?).
Et South Park est son nouveau testament.
Assurément.
Une œuvre intelligente et cinglante, qui renvoie à leur propre réflexion, derrière les conneries d’usage.
Et le meilleur épisode de la série.
Si l’on passe outre les longueurs (forcément, vu l’exercice), on ne peut que s’émerveiller devant l’excellence de cet opus, ficelé brillamment jusque dans les moindres détails.
Animation rachitique qui permet quand même d’offrir aux fans quelques moments d’animation immenses (les séquences de l’enfer, les jambes des personnages, leurs doigts (!), des travellings circulaires et des ombres), scénario apocalyptique qui se permet le luxe d’exploiter à fond son sujet et son délire, des fulgurances cultes dans les dialogues, un vrai message caché.
Car Trey Parker dans son adaptation va bien plus loin qu’un épisode longue durée et s’auto psychanalyse dans une débauche de vulgarité mordante et de violence gore à base de papier cartonné.
A travers le succès du premier film de Terence & Phillip, c’est le propre succès de South Park qu’expose le maître et répond ainsi à ses détracteurs (le parallèle est vite trouvé). Et quand il ne se moque pas de la censure américaine, il lance une charge agressive (pour rire) sur le Canada, et épingle Saddam Hussein. C’est foncièrement n’importe quoi, et l’on trépigne sur son siège.
Les chansons (toutes écrites par le génie en personne) sont des modèles d’efficacité et de conneries assumées.
Il ne suffit de savourer la brillante « Uncle Fucka » pour apprécier un tant soi peu le talent qui se cache derrière chacune de ces idioties.
Car ce film est bien plus qu’un étalage de grossièretés et de vulgarité à peine dissimulée, on est bel et bien en face d’une petite merveille, une pépite de second degré et de sous culture, qui ne cache ni ses références (somptueux combat final, What Would Brian Boitano Do ?), ni ses combats quotidien (la plupart des associations de défense qui ne prenne même pas la peine de s’intéresser à ce pourquoi il se battent).
Et ne s’embarrasse pas non plus de plaire aux lignes de vertu (on imagine mal l’œuvre passer en prime time sur TF1, quel dommage d’ailleurs).
South Park le film est un trésor de subversion et de second degré, contenant toute l’ironie suffisante pour plaire aux foules, extrêmement électrisante (quels splendides numéros musicaux !) et qui plus est doublé d’une surprenante parabole sur l’acceptation de soi et l’ouverture d’esprit.
Englobé dans une belle grosse couche de bêtise.
Trey Parker est un Dieu (EST Dieu ?).
Et South Park est son nouveau testament.
Assurément.
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