La saison 2 réussit l’exploit quasi incommensurable de surpasser la première du nom en tout points : les scripts sont plus ambitieux, les situations d’autant plus loufoques. On a peur ni de l’absurde, ni de faire crever de rire les pauvres spectateurs qui s’y attardent. How I Met Your Mother est déjà dans son âge d’or, et ses auteurs ont bien décidés de nous le prouver.
Reprenant directement après les déchirants cliffhangers de la première saison, la première partie de l’année s’attarde donc sur les couples Marshall / Lily et Ted / Robin, pour une série d’épisodes riches en rebondissements et situations incongrues. Un peu mis à l’écart, c’est à Barney de bénéficier d’une attention toute particulière dans le reste de la saison, qui devient un véritable hymne au personnage, les auteurs le gratifiant d’une famille plutôt spéciale, avec bon nombre de traumas en découlant, mais rendent finalement le personnage sensible, voire aimant et attentif. Ca ruine le mythe Barney, mais le tout concourt à rendre le bonhomme encore plus attachant.
Le côté introspectif de la série prend un niveau supérieur quand on touche aux réalités de la vie : Ted et son travail d’architecte, tenant une grande place dans l’intrigue de l’année, et les réalités du mariage et de la vie de couple pour Marshall et Lily. Robin en profite pour affronter ses démons dans une poignée de scènes très touchantes. Les auteurs réussissent très finement leur analyse de cette génération, et englobe le spectateur, sous le couvert d’une sitcom inoffensive, dans une psychothérapie bienvenue et anti-dépressive.
La réalisation et l’écriture du show atteignent des niveaux jamais vus : on y joue avec les codes temporels dans des épisodes nourris de flash-back, on détourne les instances musicales feutrées des sitcoms pour balancer du vieux Rock old school, ou des gimmicks musicaux à réserver aux fans, on flanque un gros coup de pied dans le train des caméras fixes typiques du genre pour oser de la vue subjectives, des travellings, du ralenti. Toutes ces petites astuces visuelles, musicales ou narratives donnent au show son identité propre, et le rendent indispensable.
L’audience de la série faisant défaut, c’est presque la mort dans l’âme qu’on boucle le season finale, craignant qu’il soit le dernier. Sauf que, joie et félicité, How I Met Your Mother revient pour une nouvelle saison qui s’annonce sous les meilleurs auspices, un décompte pour la troisième baffe du slapping bet à déjà commencé, et le show a toute les clés en main pour partir dans n’importe quelle direction.
Et on a jamais eu aussi hâte.
Top 5 Saison 2 :
2.9 – Slap Bet
Un épisode tout simplement énorme, qui surclasserai presque le merveilleux 1.15. Les amis y sont machiavéliques, les secrets les plus tordus y sont révélés, et c’est monstrueusement drôle. Les auteurs touchent la grâce du bout des doigts en toisant avec dédain les autres séries. Fondamentalement culte.
« Let’s go to the Mall, Today ! »
2.16 – Stuff
Absolument énorme, l’épisode est une véritable bombe à retardement, notamment dans sa dernière partie et la pièce de théâtre de Barney. Véritablement épatant, l’humour y est presque conceptuel, et l’on peut y mourir de rire. A voir absolument.
« Moist, Moist, Moist »
2.14 - Monday Night Football
Un épisode merveilleux, qui ne recule devant aucune audace pour le plaisir du spectateur. C’est constamment drôle, innovant, inattendu et l’on tremble littéralement devant cette course effrénée, pleine de suspens et de coups bas. Culte.
« Solemn, low five »
2.7 – Swarley
Un épisode complètement déjanté, maniant avec délice l’humour absurde. Entre les « crazy eyes » et le pauvre Barney qui en prend plein la tronche, le spectateur est conquis, finit l’épisode les abdos en compote, et le sourire jusqu’au oreilles et la larmichette à l’œil devant un dénouement tendre et mignon.
« Swarley, Swarles, El Swarlo »
2.19 – Bachelor Party
Un épisode extrêmement gonflé celui-là, qui navigue entre stripteaseuse trash et joujou pour ces dames. Toujours aussi réussi, drôle, et jouant habilement de la censure, l’épisode est un sacré tour de force, et qui plus est hilarant. Dieu que cette série est formidable.
Reprenant directement après les déchirants cliffhangers de la première saison, la première partie de l’année s’attarde donc sur les couples Marshall / Lily et Ted / Robin, pour une série d’épisodes riches en rebondissements et situations incongrues. Un peu mis à l’écart, c’est à Barney de bénéficier d’une attention toute particulière dans le reste de la saison, qui devient un véritable hymne au personnage, les auteurs le gratifiant d’une famille plutôt spéciale, avec bon nombre de traumas en découlant, mais rendent finalement le personnage sensible, voire aimant et attentif. Ca ruine le mythe Barney, mais le tout concourt à rendre le bonhomme encore plus attachant.
Le côté introspectif de la série prend un niveau supérieur quand on touche aux réalités de la vie : Ted et son travail d’architecte, tenant une grande place dans l’intrigue de l’année, et les réalités du mariage et de la vie de couple pour Marshall et Lily. Robin en profite pour affronter ses démons dans une poignée de scènes très touchantes. Les auteurs réussissent très finement leur analyse de cette génération, et englobe le spectateur, sous le couvert d’une sitcom inoffensive, dans une psychothérapie bienvenue et anti-dépressive.
La réalisation et l’écriture du show atteignent des niveaux jamais vus : on y joue avec les codes temporels dans des épisodes nourris de flash-back, on détourne les instances musicales feutrées des sitcoms pour balancer du vieux Rock old school, ou des gimmicks musicaux à réserver aux fans, on flanque un gros coup de pied dans le train des caméras fixes typiques du genre pour oser de la vue subjectives, des travellings, du ralenti. Toutes ces petites astuces visuelles, musicales ou narratives donnent au show son identité propre, et le rendent indispensable.
L’audience de la série faisant défaut, c’est presque la mort dans l’âme qu’on boucle le season finale, craignant qu’il soit le dernier. Sauf que, joie et félicité, How I Met Your Mother revient pour une nouvelle saison qui s’annonce sous les meilleurs auspices, un décompte pour la troisième baffe du slapping bet à déjà commencé, et le show a toute les clés en main pour partir dans n’importe quelle direction.
Et on a jamais eu aussi hâte.
Top 5 Saison 2 :
2.9 – Slap Bet
Un épisode tout simplement énorme, qui surclasserai presque le merveilleux 1.15. Les amis y sont machiavéliques, les secrets les plus tordus y sont révélés, et c’est monstrueusement drôle. Les auteurs touchent la grâce du bout des doigts en toisant avec dédain les autres séries. Fondamentalement culte.
« Let’s go to the Mall, Today ! »
2.16 – Stuff
Absolument énorme, l’épisode est une véritable bombe à retardement, notamment dans sa dernière partie et la pièce de théâtre de Barney. Véritablement épatant, l’humour y est presque conceptuel, et l’on peut y mourir de rire. A voir absolument.
« Moist, Moist, Moist »
2.14 - Monday Night Football
Un épisode merveilleux, qui ne recule devant aucune audace pour le plaisir du spectateur. C’est constamment drôle, innovant, inattendu et l’on tremble littéralement devant cette course effrénée, pleine de suspens et de coups bas. Culte.
« Solemn, low five »
2.7 – Swarley
Un épisode complètement déjanté, maniant avec délice l’humour absurde. Entre les « crazy eyes » et le pauvre Barney qui en prend plein la tronche, le spectateur est conquis, finit l’épisode les abdos en compote, et le sourire jusqu’au oreilles et la larmichette à l’œil devant un dénouement tendre et mignon.
« Swarley, Swarles, El Swarlo »
2.19 – Bachelor Party
Un épisode extrêmement gonflé celui-là, qui navigue entre stripteaseuse trash et joujou pour ces dames. Toujours aussi réussi, drôle, et jouant habilement de la censure, l’épisode est un sacré tour de force, et qui plus est hilarant. Dieu que cette série est formidable.
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