Cuddy, House et les membres de l'équipe rejoignent une équipe d'urgentistes sur les lieux d'un effondrement d'immeuble. House aide une femme bloquée sous les décombres. Deux cas seront traité, celui du grutier responsable du drame et celui d'une jeune femme prisonnière des décombres.
Difficile de réfréner ses attentes face à chaque season finale de House. Le dyptique de la saison 4 sur la disparition d’Amber, le formidable retournement de situation et ses conséquences terribles de la saison 5… Et pourtant, cette année, suite à quelques épisodes sombrant dans la routine, une certaine lassitude pointe, et l’on en arrive presque à douter de la survie à long terme du show.
Force est de constater qu’après un season finale pareil, la série a encore de glorieuses heures devant elle, et l’on quitte le docteur avec peine, encore une fois soufflé par tant de talent.
Si l’épisode joue sur l’évènement catastrophe (comme de nombreuses séries médicales en fin de saison, cf Grey’s Anatomy), le sel de l’épisode n’est pas dans l’attirail putassier du spectaculaire à outrance. Cet immeuble effondré n’est que la toile de fond, la série se concentrant surtout sur l’humain, les névroses, ses faiblesses. Sous ces décombres, House trouve son double, et l’épisode de fournir alors un crescendo émotionnel pour le personnage comme pour les spectateurs, jusqu’à cette ultime scène, attendue depuis le début du show, aussi éprouvante que merveilleuse, aussi jouissive que profondément modeste.
Le soin apporté à l’image apporte un grain particulier à l’épisode (entièrement filmé avec un Canon EOS 5D Mark II) et nous laisse avec cette impression, à l’instar du season premiere, que nous sommes plus en face d’un objet de cinéma qu’a un simple épisode télévisé. L’interprétation parfaite et l’écriture dense atteignent un niveau difficile à concurrencer. Si cette saison fut celle de la baisse de régime (malgré des tentatives de bouleverser le show avec ces épisodes centrés sur Wilson et Cuddy, ou encore celui du lockdown de l’Hôpital et de la thérapie), cette fin de saison rattrape aisément les errements d’un show à chérir, tant il continue à offrir, année après année, de petits miracles de télévision.
A l’heure où toutes les séries de l’âge d’or ont disparues, House reste une valeur sûre, un dinosaure conscient de ses faiblesses mais bien décidé à en découdre pour truster le sommet.
Ce coup de fouet dans l’intrigue ravale toutes nos inquiétudes quand à la capacité du show à se renouveler, et dynamite nos attentes pour la rentrée.
Ils nous font le coup à chaque fois, et on s’est encore fait avoir.
Un épisode parfait, triste, désenchanté, mais aussi profondément humain.
La supériorité du show n’est plus à démontrer tant elle écrase qualitativement ses congénères, et prouve à ses détracteurs que le show n’est surtout pas mort.
Difficile de réfréner ses attentes face à chaque season finale de House. Le dyptique de la saison 4 sur la disparition d’Amber, le formidable retournement de situation et ses conséquences terribles de la saison 5… Et pourtant, cette année, suite à quelques épisodes sombrant dans la routine, une certaine lassitude pointe, et l’on en arrive presque à douter de la survie à long terme du show.
Force est de constater qu’après un season finale pareil, la série a encore de glorieuses heures devant elle, et l’on quitte le docteur avec peine, encore une fois soufflé par tant de talent.
Si l’épisode joue sur l’évènement catastrophe (comme de nombreuses séries médicales en fin de saison, cf Grey’s Anatomy), le sel de l’épisode n’est pas dans l’attirail putassier du spectaculaire à outrance. Cet immeuble effondré n’est que la toile de fond, la série se concentrant surtout sur l’humain, les névroses, ses faiblesses. Sous ces décombres, House trouve son double, et l’épisode de fournir alors un crescendo émotionnel pour le personnage comme pour les spectateurs, jusqu’à cette ultime scène, attendue depuis le début du show, aussi éprouvante que merveilleuse, aussi jouissive que profondément modeste.
Le soin apporté à l’image apporte un grain particulier à l’épisode (entièrement filmé avec un Canon EOS 5D Mark II) et nous laisse avec cette impression, à l’instar du season premiere, que nous sommes plus en face d’un objet de cinéma qu’a un simple épisode télévisé. L’interprétation parfaite et l’écriture dense atteignent un niveau difficile à concurrencer. Si cette saison fut celle de la baisse de régime (malgré des tentatives de bouleverser le show avec ces épisodes centrés sur Wilson et Cuddy, ou encore celui du lockdown de l’Hôpital et de la thérapie), cette fin de saison rattrape aisément les errements d’un show à chérir, tant il continue à offrir, année après année, de petits miracles de télévision.
A l’heure où toutes les séries de l’âge d’or ont disparues, House reste une valeur sûre, un dinosaure conscient de ses faiblesses mais bien décidé à en découdre pour truster le sommet.
Ce coup de fouet dans l’intrigue ravale toutes nos inquiétudes quand à la capacité du show à se renouveler, et dynamite nos attentes pour la rentrée.
Ils nous font le coup à chaque fois, et on s’est encore fait avoir.
Un épisode parfait, triste, désenchanté, mais aussi profondément humain.
La supériorité du show n’est plus à démontrer tant elle écrase qualitativement ses congénères, et prouve à ses détracteurs que le show n’est surtout pas mort.
10/10
Egalement publié sur Series Addict
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