Le premier volet recréait mi amusé, les séries B d'antan, avec des effets spéciaux bluffant, et un rythme effréné. Le deuxième suivait cette voie dans la bonne humeur, malgré des images de synthèses rarement aussi ratées pour un blockbuster de cette envergure.
Le troisième tombe en plein dans les pièges qu'il était censé éviter : au lieu d'une générosité on tombe dans la lourdeur d'une action spectaculaire mais complètement stupide (les yétis), chaque scène de comédie est consternante, et les acteurs, fatigués, n'ont aucun charisme.
La multiplication d'évènements relègue chaque personnage au rang secondaire, et l'on n'a plus devant les yeux qu'un vague ramassis de pixels pétaradants, guère aidés par une momie ridicule.
Alors oui, c'est divertissant, ça pète de partout et ça sourit en balançant sa punchline, mais il arrive un moment où même l'ambiance estivale ne suffit plus à tout excuser.
Alors on est bien gentil, tout le monde a reçu son chèque, paye ses impôts, et on arrête là, merci.
Un bon point quand même : le fils O'Donnell a le mérite d'être beaucoup moins horripilant que le rejeton Jones.
C'est déjà ça.
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