Tous les fans peuvent se réjouir : Ari Gold est de retour dans cet épisode, et se démène pour remettre son pote Andrew d’état, alors qu’il vient de perdre sa famille, sa maison et son argent à la suite d’une aventure extra conjugale. Devenu une vraie loque, c’est à Ari de lui remettre les pieds sur terre (toujours dans son style inimitable), alors que Aaron Sorkin arrive pour une réunion diablement importante pour la boîte. Le bougre, créateur de A la Maison Blanche et du Studio 60 joue ici son propre rôle, et devient la clé de l’avenir de Andrew. Si Sorkin ne fait pas partie intégrante des troupes, Ari sera obligé de virer l’un de ses seuls amis. S’en suit une descente aux enfers pour Ari, où chaque élément qui pouvait virer de travers lui explose en plein visage et cette journée apocalyptique, même si elle n’est pas très subtile, a le mérite de garder en haleine et de provoquer une hilarité jouissive. Voir Ari Gold lutter contre les éléments au fil des saisons n’a toujours pas perdu de son attrait, et permet de faire respirer un peu le show loin des périgrénations de la bande à Vince.
Ceux-ci doivent faire face à un stalker, l’occasion pour les auteurs de donner dans le guest de choix avec Peter Stormare en spécialiste un poil tatillon de la sécurité. La tronche burinée et badass de l’acteur s’emploie parfaitement au personnage, et il s’en donne à cœur joie. On est par contre moins convaincu avec la storyline attribuée à E, qui n’en finit plus de durer, laissant tous les spectateurs sur le carreau. Doit – il choisir Sloan, son ex pour qui il éprouve toujours des sentiments, ou Ashley, avec qui il se sent bien ? Le genre de problème incommensurable pour un mec riche et beau, qui doit batailler entre deux magnifiques femmes qui s’arrachent sa personne. On le plaint tellement.
Néanmoins, malgré cette intrigue façon boulet qu’on traîne depuis le début de saison, la majeure partie de l’épisode, centrée exclusivement sur les déboires d’Ari, emporte aisément l’adhésion. Même si on ne voyait pas très bien où les auteurs voulaient en venir avec les problèmes de couple d’Andrew, ils ont réussi un coup de force en mettant encore en péril les fondations d’Ari, alors que son poulain est une star et que sa boîte un succès. Même si on aimerait que l’accent soit mis sur l’apprentissage hardcore de Lloyd, on ne peut que se réjouir d’avoir un Ari Gold en aussi grande forme après 6 années.
L’avantage d’avoir des saisons courtes, qui, même si elles sont un crève cœur pour le spectateur, permettent d’éviter l’essoufflement où tombe trop vite des séries trop gourmandes (Heroes et Prison Break sont des exemples récents).
Egalement publié sur Series Addict
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire