Desperate Housewifes – Season Finale
La saison 6 s’achève, et celle-ci commençait sur un joli coup d’éclat, à savoir le flash forward de 5 années qui permettait de renouveler toute une série qui commençait fortement à sentir le renfermé. Mais la supercherie fut vite éventée, le show sombrant au bout de quelques épisodes dans ses pires travers : mystère policier annuel anecdotique et étiré à l’envie, intrigues prétextes expédiés sans ménagerie, et surtout un ton acide, qui faisait à l’origine le sel de la série, qui a complètement disparu, laissant place à un conformisme moral ronflant et une paresse scénaristique déprimante.
Alors on rattrape son retard en pleine pause estivale, là où l’esprit est plus apte à laisser couler une certaine déception du moment que le programme l’aide à supporter ces foutues chaleurs.
Et qu’importe si le season finale réussit encore maintenir artificiellement notre intérêt pour la série. Le show a définitivement sombré, et est à rajouter dans la liste tristement longue et célèbre des séries qui auraient du s’arrêter avant.
Mais depuis que Gaby est devenue une maman au foyer ayant perdu la plupart de son mordant, et que Lynette souffre encore de la maternité, on est attristé d’avoir aussi terriblement raison.
Weeds - 5x01 – Season Premiere
Weeds, c’est la petite friandise estivale qui permet de patienter avant la rentrée, un vent plein de fraîcheur et jouissivement corrosif. Reste qu’après une saison 2 dantesque et parfaite, le show s’était embourbé dans une saison 3 qui sombrait dans le politiquement incorrect à outrance oubliant de raconter une histoire et s’éloignant complètement d’un quelconque réalisme. La saison 4, en tant que nouveau départ (principe à la mode la saison dernière), promettait de grandes choses pour cette année. On retrouve donc avec plaisir cette famille dysfonctionnelle et cette liberté de ton salvatrice dans ce season premiere qui place avec délectation les pions de cette nouvelle saison : Nancy enceinte alors que sa propre famille ne veut plus entendre parler d’elle, un bébé qui est surtout un moyen de gagner du temps face à une mafia mexicaine avide de vengeance. Celia explose un peu plus sa vie pathétique et Andy exprime enfin ses vrais sentiments. Rien de nouveau sous le soleil, mais l’on est heureux de retrouver ces personnages perdus, que l’on pourrait rapprocher de ceux de Breaking Bad dans la recherche d’un rêve américain facile et le contrôle des évènements qui leur échappe toujours.
Vivement la suite.
jeudi 23 juillet 2009
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