Eh ben voilà. Ca y est. Et ce fut grand. Et frustrant. Et malin. Et simpliste. Et violent. Et facile.
On est tellement habitué avec Battlestar à un bouleversement de l’univers, à un choc télévisuel rare à chaque fin de saison que l’ultime épisode était attendu comme l’apparition de la télé couleur ou la sortie de Dragon Ball Evolution. Rien que ça. Et si finalement l’on en sort un peu déçu, la faute à une attente démesurée, la série boucle magnifiquement sa boucle, le destin de ses personnages, et s’impose comme une date dans la SF, comme une pierre dans le jardin qu’on ne touche pas, à côté de l’autel consacré à Friends et The Shield.
Après une heure de folie furieuse, de Battlestar dans ce qu’il a de plus guerrier et violent, le Series Finale bifurque vers trente dernières minutes contemplatives et construit peu à peu sa fin. Pas la fin qu’on attendait car elle reste dans le flou sur les révélations mythologiques, et dans le même temps une fin attendue, que la plupart des spectateurs avertis auront devinée depuis le début du show.
En lui laissant le soin de décider lui-même du sort des personnages et en le faisant choisir entre optimisme et pessimisme dans sa conclusion, Ronald D. Moore frustre son spectateur mais ne le prend jamais pour un imbécile, à des lieux de ses concurrents donc.
La série retombe facilement sur ses pieds en combinant dans son final bon nombre d’éléments de sa mythologie, et notamment tout ceux développés dans sa dernière saison. Voir ainsi la vision de l’opéra se réaliser ou le destin de Starbuck s’accomplir provoque une jouissance rare, à l’instar de celles que le show a déjà offert gracieusement à ses téléspectateurs.
Alors la série s’achève sur des dernières minutes magnifiques, simples, évidentes, ouvrant encore la réflexion qui accompagne le show.
Il nous faut alors digérer 4 saisons d’intense talent.
L’année fait figure d’hécatombe pour les chefs d’œuvres télévisuels.
Mais c’est pour le mieux.
« There must be some kind of way out of here »
On est tellement habitué avec Battlestar à un bouleversement de l’univers, à un choc télévisuel rare à chaque fin de saison que l’ultime épisode était attendu comme l’apparition de la télé couleur ou la sortie de Dragon Ball Evolution. Rien que ça. Et si finalement l’on en sort un peu déçu, la faute à une attente démesurée, la série boucle magnifiquement sa boucle, le destin de ses personnages, et s’impose comme une date dans la SF, comme une pierre dans le jardin qu’on ne touche pas, à côté de l’autel consacré à Friends et The Shield.
Après une heure de folie furieuse, de Battlestar dans ce qu’il a de plus guerrier et violent, le Series Finale bifurque vers trente dernières minutes contemplatives et construit peu à peu sa fin. Pas la fin qu’on attendait car elle reste dans le flou sur les révélations mythologiques, et dans le même temps une fin attendue, que la plupart des spectateurs avertis auront devinée depuis le début du show.
En lui laissant le soin de décider lui-même du sort des personnages et en le faisant choisir entre optimisme et pessimisme dans sa conclusion, Ronald D. Moore frustre son spectateur mais ne le prend jamais pour un imbécile, à des lieux de ses concurrents donc.
La série retombe facilement sur ses pieds en combinant dans son final bon nombre d’éléments de sa mythologie, et notamment tout ceux développés dans sa dernière saison. Voir ainsi la vision de l’opéra se réaliser ou le destin de Starbuck s’accomplir provoque une jouissance rare, à l’instar de celles que le show a déjà offert gracieusement à ses téléspectateurs.
Alors la série s’achève sur des dernières minutes magnifiques, simples, évidentes, ouvrant encore la réflexion qui accompagne le show.
Il nous faut alors digérer 4 saisons d’intense talent.
L’année fait figure d’hécatombe pour les chefs d’œuvres télévisuels.
Mais c’est pour le mieux.
« There must be some kind of way out of here »
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