Fini le temps où David Fincher s’amusait avec les conventions et les mouvements de caméra improbables.
Il est en quête de sens, et a atteint la maturité nécessaire pour accoucher de chefs d’œuvres. La preuve avec le bloc inattaquable qu’était Zodiac, classique sorti tout droit des seventies. Porté par un pitch peut être trop ambitieux, L’étrange histoire de Benjamin Button accentue encore ce tournant dans la carrière de celui qui n’est plus un jeune premier qui en veut, mais bien l’un des noms les plus importants du cinéma américain moderne.
Tout respire la perfection dans ce film, des cadrages à l’image glacée et léchée jusqu’à une interprétation soufflante, aidée par la prouesse des effets spéciaux, capable de rajeunir et vieillir l’ensemble de son casting sans que le spectateur n’y prête attention, alors qu’il est happé par l’histoire et ses évènements. La performance technique est donc un outil de plus en faveur de cette histoire incroyable, sorte de Forrest Gump en beaucoup moins naïf, larmoyant et horripilant, même s’il en partage la même construction narrative.
Sauf qu’à vouloir trop bien faire, conscient de fabriquer un film de la trempe des plus grandes réussites hollywoodiennes, le réalisateur peine à insuffler un supplément de vie dans son histoire, l’univers du film étant finalement un peu trop froid pour toucher en plein cœur. Reste qu’il est difficile de ne pas être touché par cette histoire d’amour hors du commun, redéfinissant la vie comme la mort et bercée d’une douce poésie.
Il est en quête de sens, et a atteint la maturité nécessaire pour accoucher de chefs d’œuvres. La preuve avec le bloc inattaquable qu’était Zodiac, classique sorti tout droit des seventies. Porté par un pitch peut être trop ambitieux, L’étrange histoire de Benjamin Button accentue encore ce tournant dans la carrière de celui qui n’est plus un jeune premier qui en veut, mais bien l’un des noms les plus importants du cinéma américain moderne.
Tout respire la perfection dans ce film, des cadrages à l’image glacée et léchée jusqu’à une interprétation soufflante, aidée par la prouesse des effets spéciaux, capable de rajeunir et vieillir l’ensemble de son casting sans que le spectateur n’y prête attention, alors qu’il est happé par l’histoire et ses évènements. La performance technique est donc un outil de plus en faveur de cette histoire incroyable, sorte de Forrest Gump en beaucoup moins naïf, larmoyant et horripilant, même s’il en partage la même construction narrative.
Sauf qu’à vouloir trop bien faire, conscient de fabriquer un film de la trempe des plus grandes réussites hollywoodiennes, le réalisateur peine à insuffler un supplément de vie dans son histoire, l’univers du film étant finalement un peu trop froid pour toucher en plein cœur. Reste qu’il est difficile de ne pas être touché par cette histoire d’amour hors du commun, redéfinissant la vie comme la mort et bercée d’une douce poésie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire