Je suis un héros du quotidien. Moi, ce petit geek qui est depuis bien longtemps fondu dans la masse, et dont personne ne fait véritablement attention. Je fais partie du décor, un peu comme Chewbacca avec Han Solo ou Eddie Murphy et ses navets.
Et pourtant, je suis le testamentaire de la déchéance du quotidien, de l’apocalypse sur toile. Et personne ne semble ne s’en rendre compte.
Et le monde ne fait rien, sclérosé par une promo au panzer tellement conséquente qu’elle vous culpabiliserait presque de ne pas connaître.
De ne pas savoir.
High School Musical 3.
La véritable chute de l’empire romain.
La motivation, non, le courage, c’est ce qui manque le plus en prenant son ticket (avec la carte illimité, hein, on a dit héros du quotidien, pas masochiste patenté).
On hésite, on doute. Et, en apnée, on décide. Vite, on enlève le sparadrap de notre dignité et on entre dans la salle. Seul. Pour profiter au maximum de ce modèle de film jeunesse, un paradigme de coolitude et d’hormones en ébullition.
Déjà, les demoiselles pubères sont en transe. Rouges, l’œil avide, la bave au coin de l’appareil dentaire, elles cherchent, furètent, n’en peuvent plus.
Des « Troy », des « Zac » déchirent le silence. Je ne sais même pas de quoi elles parlent, et je me risque à regarder autour de moi.
Et là, l’horreur.
Si j’avais tout de suite remarqué le public cible de HSM3 (la façon fashion de le dire, suivez un peu), j’étais loin de me douter que le film attirerait autant de jeunes femmes, à l’aura de sexualité déviante, accompagnées de leur partenaire, certainement pour un jeu pervers. On sent la détresse dans le regard de chaque personnalité masculine. Qu’ils aient fait ça par amour, par homosexualité refoulée, ou juste pour le sexe, qui découlera forcément après pareille torture, ils ont peur.
Simplement peur.
Et cet effroi me gagne, alors que les lumières s’éteignent et qu’un RnB indigne de la soupe nationale commence à agresser mes oreilles.
Ca sera le meilleur numéro musical du film.
Et j’ai déjà envie de mourir.
Et pourtant, je suis le testamentaire de la déchéance du quotidien, de l’apocalypse sur toile. Et personne ne semble ne s’en rendre compte.
Et le monde ne fait rien, sclérosé par une promo au panzer tellement conséquente qu’elle vous culpabiliserait presque de ne pas connaître.
De ne pas savoir.
High School Musical 3.
La véritable chute de l’empire romain.
La motivation, non, le courage, c’est ce qui manque le plus en prenant son ticket (avec la carte illimité, hein, on a dit héros du quotidien, pas masochiste patenté).
On hésite, on doute. Et, en apnée, on décide. Vite, on enlève le sparadrap de notre dignité et on entre dans la salle. Seul. Pour profiter au maximum de ce modèle de film jeunesse, un paradigme de coolitude et d’hormones en ébullition.
Déjà, les demoiselles pubères sont en transe. Rouges, l’œil avide, la bave au coin de l’appareil dentaire, elles cherchent, furètent, n’en peuvent plus.
Des « Troy », des « Zac » déchirent le silence. Je ne sais même pas de quoi elles parlent, et je me risque à regarder autour de moi.
Et là, l’horreur.
Si j’avais tout de suite remarqué le public cible de HSM3 (la façon fashion de le dire, suivez un peu), j’étais loin de me douter que le film attirerait autant de jeunes femmes, à l’aura de sexualité déviante, accompagnées de leur partenaire, certainement pour un jeu pervers. On sent la détresse dans le regard de chaque personnalité masculine. Qu’ils aient fait ça par amour, par homosexualité refoulée, ou juste pour le sexe, qui découlera forcément après pareille torture, ils ont peur.
Simplement peur.
Et cet effroi me gagne, alors que les lumières s’éteignent et qu’un RnB indigne de la soupe nationale commence à agresser mes oreilles.
Ca sera le meilleur numéro musical du film.
Et j’ai déjà envie de mourir.
A suivre. (Tatataaam)
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