Surprise ! Le nouveau scénario estampillé Besson n'a rien à voir avec ses purges habituelles (on se rappelle douloureusement la punition Taxi 4) mais s'avère extrêmement jouissif et efficace.
Liam Nesson s'est réincarné en Steven Seagal de la grande époque et brise les os à tour de bras, tout en enchaînant les séquences mémorables et les punchlines qui claquent.
Alors oui, on a rarement vu aussi caricatural, mais écrire un personnage aussi basique à l'heure actuel relève du génie, la misogynie ambiante du film est absolument délicieuse (la séquence du dîner deviendra assurément culte pour tous les amateurs de cinéma bis), et le contraste entre le quasi second degré du scénario et la réalisation réaliste et voyeuriste façon journal de 20 heures donne au film un cachet particulier, un peu honteux mais hilarant, et l'on ne pourra détourner les yeux tant le tout respire l'envie d'un cinéma d'action comme on en fait plus, à l'efficacité extrême sans pour autant recourir à l'artifice numérique.
C'est badass et hardcore, c'est nihiliste et ni moralisateur, ni culcul sur la fin, et ça dégoûte encore plus de la ville grise, tout en permettant aux américains d'en avoir une représentation autre que le béret et la baguette de pain. Parfait pour se vider la tête et se bidonner un grand coup, façon oldschool.
Liam Nesson s'est réincarné en Steven Seagal de la grande époque et brise les os à tour de bras, tout en enchaînant les séquences mémorables et les punchlines qui claquent.
Alors oui, on a rarement vu aussi caricatural, mais écrire un personnage aussi basique à l'heure actuel relève du génie, la misogynie ambiante du film est absolument délicieuse (la séquence du dîner deviendra assurément culte pour tous les amateurs de cinéma bis), et le contraste entre le quasi second degré du scénario et la réalisation réaliste et voyeuriste façon journal de 20 heures donne au film un cachet particulier, un peu honteux mais hilarant, et l'on ne pourra détourner les yeux tant le tout respire l'envie d'un cinéma d'action comme on en fait plus, à l'efficacité extrême sans pour autant recourir à l'artifice numérique.
C'est badass et hardcore, c'est nihiliste et ni moralisateur, ni culcul sur la fin, et ça dégoûte encore plus de la ville grise, tout en permettant aux américains d'en avoir une représentation autre que le béret et la baguette de pain. Parfait pour se vider la tête et se bidonner un grand coup, façon oldschool.
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