Depuis quelques années, le spectateur de base râle contre ces films aux pitchs grandioses, synonymes de bien des délices sur toiles, de par l’incongruité et pourtant l’évidence drolatique de leur idée de base ravageuse.
On pense notamment à Bruce tout puissant, où un Homme avait les pouvoirs de Dieu pendant 7 jours, pour finalement voir Jim Carrey s’en servir pour faire sortir des singes des séants de voyous, ou on songe encore à Click, récente fulgurance où un Homme obtenait une télécommande capable de contrôler tout son univers.
Finalement il s’en servira pour se confondre en flatulences à la tronche de son patron, et besogner sa compagne en accéléré.
Alors qu’on a le moral bien bas face à d’aussi écoeurants gâchis, l’on se souvient qu’un Homme, spécialiste des idées barges, a dans son escarcelle des tours de passe-passe bien plus réussis.
Harold Ramis, même s’il n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même (voir un Super Ex de triste augure) est l’homme derrière Ghostbusters, fleuron des années 80, ainsi que d’autres films foufous comme Multiplicity où Michael keaton s’amuse avec ses clones.
Mais c’est surtout le maître d’œuvre d’un savoureux mélange de tendresse et d’humour vachard, au pitch aussi simplissime que tordu, et à l’exécution désarmante, car exploitant au maximum les possibilités de son script.
Parce Un Jour sans fin ne se repose pas exclusivement sur son point de départ prodigieux.
Il l’habille, l’enveloppe, l’agrémente d’un Bill Murray en grande grande forme (facilement son meilleur rôle), d’une histoire chaleureuse et chatoyante juste ce qu’il faut, et de saillies comiques franchement cultes et gonflées.
Parce que « Babe, i’ve got you Babe », parce que Bill Murray, parce que Andy MacDowell, parce que Jack la Marmotte, parce que la poésie française, et parce que le cinéma c’est toujours plus orgasmique quand ça surprend, la redécouverte d’Un Jour sans fin s’impose comme prescription homéopathique une fois par an.
Surtout qu’à chaque fois, l’effet est le même.
Qu’est ce que c’est bon !
On pense notamment à Bruce tout puissant, où un Homme avait les pouvoirs de Dieu pendant 7 jours, pour finalement voir Jim Carrey s’en servir pour faire sortir des singes des séants de voyous, ou on songe encore à Click, récente fulgurance où un Homme obtenait une télécommande capable de contrôler tout son univers.
Finalement il s’en servira pour se confondre en flatulences à la tronche de son patron, et besogner sa compagne en accéléré.
Alors qu’on a le moral bien bas face à d’aussi écoeurants gâchis, l’on se souvient qu’un Homme, spécialiste des idées barges, a dans son escarcelle des tours de passe-passe bien plus réussis.
Harold Ramis, même s’il n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même (voir un Super Ex de triste augure) est l’homme derrière Ghostbusters, fleuron des années 80, ainsi que d’autres films foufous comme Multiplicity où Michael keaton s’amuse avec ses clones.
Mais c’est surtout le maître d’œuvre d’un savoureux mélange de tendresse et d’humour vachard, au pitch aussi simplissime que tordu, et à l’exécution désarmante, car exploitant au maximum les possibilités de son script.
Parce Un Jour sans fin ne se repose pas exclusivement sur son point de départ prodigieux.
Il l’habille, l’enveloppe, l’agrémente d’un Bill Murray en grande grande forme (facilement son meilleur rôle), d’une histoire chaleureuse et chatoyante juste ce qu’il faut, et de saillies comiques franchement cultes et gonflées.
Parce que « Babe, i’ve got you Babe », parce que Bill Murray, parce que Andy MacDowell, parce que Jack la Marmotte, parce que la poésie française, et parce que le cinéma c’est toujours plus orgasmique quand ça surprend, la redécouverte d’Un Jour sans fin s’impose comme prescription homéopathique une fois par an.
Surtout qu’à chaque fois, l’effet est le même.
Qu’est ce que c’est bon !
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