Sorties Cinéma

Mirrors
Loin de la réussite de La Colline a des Yeux, le nouveau Aja se révèle plutôt sage (à peine une scène gore pour nous régaler) et vidé de sa substantifique moelle, qui transformait une bête commande hollywoodiene en film de genre bestial et viscéral.
On est ici en face d'un produit de consommation courante, sans éclair de génie, film d'horreur light comme il en pullule par dizaines tous les mois.
Néanmoins, la grosse machinerie empêche de nous faire sombrer dans l'ennui, et si l'ensemble demeure facile, il n'en reste pas moins efficace.
Et le film arrivera peut être à faire frémir Kévin, 10 ans, avec son appareil dentaire « invisible-et-surtout-pas-disgracieux » d’après la tante Bertine.
C'est déjà ça.

Mamma Mia
Si on passe outre la bluette gluante et l'hystérie propre au film, on est en droit de passer un bon moment.
Recyclant habillement l'oeuvre d'Abba, le film cueillera facilement les fans de comédie musicale, même si l'on aurait aimé un peu plus de folie dans la représentation des numéros musicaux.
Néanmoins, l'ensemble du cast s'en donne à coeur joie (Meryl Streep en tête), et même les allergiques des norvégiens taperont forcément du pied.
Danciiiiiing Queeeeen...

Coup de Foudre à Rhode-Island (mais quel titre naze)
Coup de coeur.
Une comédie romantique charmante, délicate, drôle, désenchantée, douce amère, au spleen délicieux et aux moments de drôlerie délectable.
Steeve Carell emmène le film à des hauteurs stratosphériques en père un peu gauche, surprotecteur et ses airs de Droopy, et je défie quiconque de ne pas tomber sous le charme de Juliette Binoche en trente secondes).
Un petit film miraculeux, qui donne envie d'aimer et d'être amoureux, qui n'omet pas les réalités de la vie tout en la rendant plus supportable.
Je suis conquis.