On rentre dans une salle vide.
Juste trois âmes perdues.
La pellicule tourne. On y reconnaît le flap flap qui chante doucement à notre oreille.
L’écran vire au blanc, puis au noir.
Un léger grondement sonore, puis quelques notes de musiques.
A l’écran, Hugh Jackman en position de lotus, lévitant, se nourrissant de l’écorce d’un arbre. Il lui parle. L’embrasse.
L’effectif de la salle se réduit peu à peu.
Pas grave, la solitude est de mise pour goûter à cette expérience.
Car en dépit d’un début poussant à fuir au plus loin le film, le rythme hypnotique, la musique envoûtante, les images somptueuses happent le spectateur au plus profond.
Il sera chamboulé, bousculé, interrogé, frappé violement, achevé à terre et il en redemandera encore.
Parce que The Fountain est un de ces miracles, une œuvre tellement audacieuse qu’elle paraît absconse, et pourtant recèle en elle-même comme l’essence du cinéma.
Une œuvre somme, douloureuse, fondamentalement hermétique, qui demande beaucoup à un spectateur qui reçoit peu en retour, The Fountain est constamment sur le fil du ridicule mais finît par toucher la grâce.
Transcendant son histoire de base, vague empilement d’idées mystico métaphysiques, le film s’envole vers les cimes grâce au génie de ses interprètes principaux, prodigieux Hugh Jackman et Rachel Weisz, qui surplombent le film de leur composition viscérale, leur talent éblouissant. Le score, d’une infinie beauté, d’une insupportable tristesse, provoque un éclatement des sens pour une expérience au final épuisante, un orgasme cinéphilique, corporel, qui retourne la perception et laisse plus bas que terre.
Le final, servi par une réalisation inspirée sans être grandiloquente, est ce que l’on a vu de plus beau, de plus prodigieux en 2006, et est à l’image d’un film difficile à cataloguer, volontairement nébuleux, mais facile à défendre. Après le choc Requiem for a Dream (jusqu’à l’écoeurement), on en ressort soufflé, tremblant, flageolant, sans savoir s’il on a apprécié le puissant trip de .
Puis on y repense, on le revit, et le souvenir du film se grave.
Sans peser ses mots, The Fountain est un film sublime.
Une fois goûtée son eau.
Juste trois âmes perdues.
La pellicule tourne. On y reconnaît le flap flap qui chante doucement à notre oreille.
L’écran vire au blanc, puis au noir.
Un léger grondement sonore, puis quelques notes de musiques.
A l’écran, Hugh Jackman en position de lotus, lévitant, se nourrissant de l’écorce d’un arbre. Il lui parle. L’embrasse.
L’effectif de la salle se réduit peu à peu.
Pas grave, la solitude est de mise pour goûter à cette expérience.
Car en dépit d’un début poussant à fuir au plus loin le film, le rythme hypnotique, la musique envoûtante, les images somptueuses happent le spectateur au plus profond.
Il sera chamboulé, bousculé, interrogé, frappé violement, achevé à terre et il en redemandera encore.
Parce que The Fountain est un de ces miracles, une œuvre tellement audacieuse qu’elle paraît absconse, et pourtant recèle en elle-même comme l’essence du cinéma.
Une œuvre somme, douloureuse, fondamentalement hermétique, qui demande beaucoup à un spectateur qui reçoit peu en retour, The Fountain est constamment sur le fil du ridicule mais finît par toucher la grâce.
Transcendant son histoire de base, vague empilement d’idées mystico métaphysiques, le film s’envole vers les cimes grâce au génie de ses interprètes principaux, prodigieux Hugh Jackman et Rachel Weisz, qui surplombent le film de leur composition viscérale, leur talent éblouissant. Le score, d’une infinie beauté, d’une insupportable tristesse, provoque un éclatement des sens pour une expérience au final épuisante, un orgasme cinéphilique, corporel, qui retourne la perception et laisse plus bas que terre.
Le final, servi par une réalisation inspirée sans être grandiloquente, est ce que l’on a vu de plus beau, de plus prodigieux en 2006, et est à l’image d’un film difficile à cataloguer, volontairement nébuleux, mais facile à défendre. Après le choc Requiem for a Dream (jusqu’à l’écoeurement), on en ressort soufflé, tremblant, flageolant, sans savoir s’il on a apprécié le puissant trip de .
Puis on y repense, on le revit, et le souvenir du film se grave.
Sans peser ses mots, The Fountain est un film sublime.
Une fois goûtée son eau.
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