Un polar noir comme on en fait plus, grouillant de scènes immenses, de sentiments intenses et qui se permet en plus de devenir un nouvel étalon en réalisation viscérale. Une pépite noire absolument indispensable.
Dans la grande tradition des séries noires, véritables tragédies humaines (avec Scorcese en père fondateur), le film bouleverse les conventions et passages obligés du genre pour devenir un uppercut hallucinant, se surpassant de scènes en scènes, prenant aux tripes comme jamais, et laissant le spectateur ruisselant de plaisir, mais aussi étouffé par tant de grâce pelliculée. Le film est d'une puissance narrative rare, aux thématiques nombreuses qui s'entremêlent dans un maelstrom créatif qu’on n’avait vraiment pas vu venir, la faute à une intrigue de base archi rabattue.
Mais le réalisateur transcende encore son sujet par une puissance évocatrice, estomaquante, lorsque le réalisme devient lyrisme, juste par de basiques artifices qui trouvent ici une place toute méritée : la pluie, la pénombre, le brouillard, le vent, les essuie-glaces d'une voiture. On n’avait pas autant pris sur la tronche depuis Les Fils de l'Homme, et le résultat est époustouflant.
Semblant toucher au génie dans tous les recoins de son être, le film est un exemple, un chef d'oeuvre noir et profondément humain, viscéral même, et des DVD obligatoires de cette année.
Dans la grande tradition des séries noires, véritables tragédies humaines (avec Scorcese en père fondateur), le film bouleverse les conventions et passages obligés du genre pour devenir un uppercut hallucinant, se surpassant de scènes en scènes, prenant aux tripes comme jamais, et laissant le spectateur ruisselant de plaisir, mais aussi étouffé par tant de grâce pelliculée. Le film est d'une puissance narrative rare, aux thématiques nombreuses qui s'entremêlent dans un maelstrom créatif qu’on n’avait vraiment pas vu venir, la faute à une intrigue de base archi rabattue.
Mais le réalisateur transcende encore son sujet par une puissance évocatrice, estomaquante, lorsque le réalisme devient lyrisme, juste par de basiques artifices qui trouvent ici une place toute méritée : la pluie, la pénombre, le brouillard, le vent, les essuie-glaces d'une voiture. On n’avait pas autant pris sur la tronche depuis Les Fils de l'Homme, et le résultat est époustouflant.
Semblant toucher au génie dans tous les recoins de son être, le film est un exemple, un chef d'oeuvre noir et profondément humain, viscéral même, et des DVD obligatoires de cette année.
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