Fantômes contre fantômes est la quintessence du film somme. Tour à tour cartoon décérébré, thriller inquiétant, film de terreur pure, comédie pouet pouet, le film de Peter Jackson puise son essence dans l'ensemble colossal des goûts cinématographiques du bonhomme et offre l'un de ses films les plus maîtrisés, au rythme ébouriffant, un orgasme cinéphilique haletant, grandiose, juste formidable.
Le film puise sa force dans le meilleur des films d'exploitation des années 80 (l'aventure y ressemble fortement, du moins dans son point de départ jusqu'à sa star principale, Michael J Fox), multiplie les hommages au cinéma des 70's (certains plans sortent tout droits du cinéma de Argento), et appels du pied à bon nombre de classiques (Full Metal Jacket en première ligne). Se révélant tout autant l'héritier de Jerry Lewis ou de Buster Keaton (les gags visuels) que des papes du cinéma d'horreur (le dernier acte du film quasi tétanisant dans le glauque et le malsain), Fantômes contre Fantômes est un chef d'oeuvre, encore plus réussi dans sa version longue qui rajoute d'irrésistibles moments (notamment avec Jeffrey Combs), nécessaires à la bonne compréhension de l'oeuvre en son ensemble et à la caractérisation des personnages.
Si on peut lui reprocher un final un peu mielleux et des apparitions faciles du héros lorsque la situation s'empire, le scénario du film est un petit bijou d'inventivité (traumatisant aussi), qui ne recule devant aucune censure ou plans délicat pour le plaisir du spectateur. Car ce qui caractérise le plus le film, c'est cette notion de cadeau au public, un film qui lui offre tout ce qu'il veut voir. Pour cela, Peter Jackson, à l'instar d'un Sam Raimi récemment, est un sacré génie.
Et ce Fantômes contre Fantômes une réussite indéniable.
Le film puise sa force dans le meilleur des films d'exploitation des années 80 (l'aventure y ressemble fortement, du moins dans son point de départ jusqu'à sa star principale, Michael J Fox), multiplie les hommages au cinéma des 70's (certains plans sortent tout droits du cinéma de Argento), et appels du pied à bon nombre de classiques (Full Metal Jacket en première ligne). Se révélant tout autant l'héritier de Jerry Lewis ou de Buster Keaton (les gags visuels) que des papes du cinéma d'horreur (le dernier acte du film quasi tétanisant dans le glauque et le malsain), Fantômes contre Fantômes est un chef d'oeuvre, encore plus réussi dans sa version longue qui rajoute d'irrésistibles moments (notamment avec Jeffrey Combs), nécessaires à la bonne compréhension de l'oeuvre en son ensemble et à la caractérisation des personnages.
Si on peut lui reprocher un final un peu mielleux et des apparitions faciles du héros lorsque la situation s'empire, le scénario du film est un petit bijou d'inventivité (traumatisant aussi), qui ne recule devant aucune censure ou plans délicat pour le plaisir du spectateur. Car ce qui caractérise le plus le film, c'est cette notion de cadeau au public, un film qui lui offre tout ce qu'il veut voir. Pour cela, Peter Jackson, à l'instar d'un Sam Raimi récemment, est un sacré génie.
Et ce Fantômes contre Fantômes une réussite indéniable.
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