L'un des plus grands plaisirs du cinéphile déviant réside dans ces soirées nanars où chacun apporte son plat principal, souvent composé de chefs d'oeuvres avec Steven Seagal ou Chuck Norris. Passé la tendresse et la nostalgie s'en dégageant de prime abord, ces perles recèlent souvent de situations jouissives, de punchlines hilarantes pour un ensemble estampillé eighties absolument irrésistible.
Shoot'em up surfe sur ce revival et assaisonne le tout de gore, de références à la pop culture, et de carottes.
Le film se pose alors comme un réquisitoire cool, avec un Clive Owen à l'aise dans ce rôle de Macgyver de la tuerie (la coupe de cheveux en moins), lancé dans un concours de cabotinage contre Paul Giamatti (qui le gagne haut la main). Ponctuant chaque scènes d'action incongrues et détonantes par une réplique débile bien sentie, le film à tout pour être l'un des symboles du film de genre de notre époque, où l'on ne peut plus apprécier un film de genre sans qu'il ne se parodie. Mais alors que celui ci avait tout pour enfoncer joyeusement le clou, le film se prend hélas trop au sérieux dans sa dernière bobine (et son sous texte politique affligeant) et laisse le spectateur avec un mauvais goût en bouche. Planet Terror, récemment et dans le même genre était beaucoup plus équilibré. Néanmoins, les amateurs de connerie intersidérale seront aux anges durant une bonne partie du métrage, sorte d'adaptation grandeur nature d'ACTION MAN.
Chuck doit s'en retourner dans sa tombe.
Shoot'em up surfe sur ce revival et assaisonne le tout de gore, de références à la pop culture, et de carottes.
Le film se pose alors comme un réquisitoire cool, avec un Clive Owen à l'aise dans ce rôle de Macgyver de la tuerie (la coupe de cheveux en moins), lancé dans un concours de cabotinage contre Paul Giamatti (qui le gagne haut la main). Ponctuant chaque scènes d'action incongrues et détonantes par une réplique débile bien sentie, le film à tout pour être l'un des symboles du film de genre de notre époque, où l'on ne peut plus apprécier un film de genre sans qu'il ne se parodie. Mais alors que celui ci avait tout pour enfoncer joyeusement le clou, le film se prend hélas trop au sérieux dans sa dernière bobine (et son sous texte politique affligeant) et laisse le spectateur avec un mauvais goût en bouche. Planet Terror, récemment et dans le même genre était beaucoup plus équilibré. Néanmoins, les amateurs de connerie intersidérale seront aux anges durant une bonne partie du métrage, sorte d'adaptation grandeur nature d'ACTION MAN.
Chuck doit s'en retourner dans sa tombe.
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