Voici enfin arrivé le film attendu par une communauté entière de fans, au cœur inconsolable lors de son annulation, et rempli de joie à l’annonce de son retour. Futurama lives, encore et toujours, une série survivante, et bien décidée à en découdre avec ceux qui voulaient sa mort. Toute l’équipe a décidé d’en mettre plein la tronche, et c’est d’un bonheur sans fin. Car on peut tout de suite se rassurer, ce retour est une franche réussite, capable même de rivaliser avec le film de ses cousins germains, les Simpson.
Après 4 ans de bons et loyaux service, l’autre série de Matt Groening voyait sa diffusion stoppée par une Fox mécontent de l’audience de la série (et ce même si elle déborde d’un capital fan énorme). La chaîne s’attendait surtout à un décalque des Simpson, ainsi qu’à un autre succès monstre, et s’est vite retrouvé avec une série bien plus mature, capable des scripts les plus audacieux, beaucoup plus attachée aux connections entre personnages mais également plus sérialisée. Certains épisodes sont de purs bijoux et dépassent largement le piètre niveau des dernières aventures simpsoniennes. Hélas, avec cette série tuée dans l’œuf, et même si sa dernière année était quelque peu en déca du reste, les fans ont dû porter leur deuil. Mais Matt Groening l’avait promis : « On se battra ».
Ainsi, à l’instar des Griffin, série resignée à la suite du succès de leur film « l’incroyable histoire de Stewie Griffin » (autre réussite d’ailleurs), Futurama is back pour 3 téléfilms d’une heure trente, qui seront par la suite divisé en plusieurs épisodes formant la saison 5, et diffusés sur la chaîne la plus chérie des geeks, Comedy Central (et réunir sur la même chaîne les deux monstres d’animation que sont Futurama et South Park, c’est ce qu’on appelle un coup de maître).
Le premier film est une œuvre somme.
Bourré de références et autres clins d’œil à la série, ce direct to video est surtout une réussite narrative rare, au scénario absolument hallucinant de maîtrise et d’audace, illustrant parfaitement le concept des voyages temporels, et qui plus est porté par une réelle intrigue, au dénouement absolument bluffant (et on en a déjà trop dit). De plus, le film, et la réelle liberté dont il a bénéficié, permet aux investigateurs de la série de régler leurs comptes avec le network responsable de son meurtre, pour des piques extrêmements jouissives tout au long du métrage. On peut aussi y déceler dans cette histoire d’envahisseurs contrôlant Planet Express, puis le monde en volant ses ressources, une allégorie sur l’arrivée du programme sur une nouvelle chaîne. Ses dirigeants apprécieront.
Tous les personnages connus font leur apparition, certains secrets sont révélés, et les auteurs exploitent un peu plus la relation Fry / Leela avec l’arrivée d’un nouveau personnage, Lars, qui volera la belle à l’œil magnifique à notre surgelé préféré, dont une majeure partie de l’intrigue tient sur ses fesses.
En plus d’être drôle, le film est visuellement magnifique, gorgé de batailles homériques, d’imagerie 3D à peine visible, et de travellings dantesques. Il en est même dommage qu’il n’ait pas eu l’honneur du grand écran.
Le premier téléfilm Futurama est donc la consécration d’une série ressuscitée qui mérite largement une seconde chance, quand d’autre mériterait qu’on limite tout de suite les dégâts (suivez mon regard…).
Après 4 ans de bons et loyaux service, l’autre série de Matt Groening voyait sa diffusion stoppée par une Fox mécontent de l’audience de la série (et ce même si elle déborde d’un capital fan énorme). La chaîne s’attendait surtout à un décalque des Simpson, ainsi qu’à un autre succès monstre, et s’est vite retrouvé avec une série bien plus mature, capable des scripts les plus audacieux, beaucoup plus attachée aux connections entre personnages mais également plus sérialisée. Certains épisodes sont de purs bijoux et dépassent largement le piètre niveau des dernières aventures simpsoniennes. Hélas, avec cette série tuée dans l’œuf, et même si sa dernière année était quelque peu en déca du reste, les fans ont dû porter leur deuil. Mais Matt Groening l’avait promis : « On se battra ».
Ainsi, à l’instar des Griffin, série resignée à la suite du succès de leur film « l’incroyable histoire de Stewie Griffin » (autre réussite d’ailleurs), Futurama is back pour 3 téléfilms d’une heure trente, qui seront par la suite divisé en plusieurs épisodes formant la saison 5, et diffusés sur la chaîne la plus chérie des geeks, Comedy Central (et réunir sur la même chaîne les deux monstres d’animation que sont Futurama et South Park, c’est ce qu’on appelle un coup de maître).
Le premier film est une œuvre somme.
Bourré de références et autres clins d’œil à la série, ce direct to video est surtout une réussite narrative rare, au scénario absolument hallucinant de maîtrise et d’audace, illustrant parfaitement le concept des voyages temporels, et qui plus est porté par une réelle intrigue, au dénouement absolument bluffant (et on en a déjà trop dit). De plus, le film, et la réelle liberté dont il a bénéficié, permet aux investigateurs de la série de régler leurs comptes avec le network responsable de son meurtre, pour des piques extrêmements jouissives tout au long du métrage. On peut aussi y déceler dans cette histoire d’envahisseurs contrôlant Planet Express, puis le monde en volant ses ressources, une allégorie sur l’arrivée du programme sur une nouvelle chaîne. Ses dirigeants apprécieront.
Tous les personnages connus font leur apparition, certains secrets sont révélés, et les auteurs exploitent un peu plus la relation Fry / Leela avec l’arrivée d’un nouveau personnage, Lars, qui volera la belle à l’œil magnifique à notre surgelé préféré, dont une majeure partie de l’intrigue tient sur ses fesses.
En plus d’être drôle, le film est visuellement magnifique, gorgé de batailles homériques, d’imagerie 3D à peine visible, et de travellings dantesques. Il en est même dommage qu’il n’ait pas eu l’honneur du grand écran.
Le premier téléfilm Futurama est donc la consécration d’une série ressuscitée qui mérite largement une seconde chance, quand d’autre mériterait qu’on limite tout de suite les dégâts (suivez mon regard…).
Egalement publié sur DVDRAMA
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