Las Vegas 21
Même s'il est porté par un ton franchement sympathique, illuminé des strass et du cool propre à Vegas, le film reste franchement convenu et poussif, s'étalant sur deux longues heures alors que n'importe quel spectateur lambda aura compris les subtilités (ahem ahem) de l'intrigue.
Pire, le réalisateur persiste dans ses jump cut à la con, et autres clins d'oeil au spectateur bourrés de suffisance pour montrer à quel point son film est classe.
Ca permet de roupiller un peu après une journée de travail, et ça comblera la ménagère de 50 balais lors du prime time de TF1.
Jusqu'au prochain.
Sans Sarah rien ne va (3615 titres français à la con, bonjour)
Alors qu'à première vue le film n'a rien pour se dépêtre du magma infâme que constitue les comédies romantiques pour trentenaires, celui-ci devient grandiose grâce à la personnalité d'un seul homme, Jason Segel, le Marshall d'une non moins grandiose série, How I Met Your Mother. Le bonhomme met toutes ses tripes dans l'affaire, et le tout est furieusement drôle, mais aussi terriblement attachant (et pas que pour son casting féminin ultimement craquant). C'est facile de toucher le spectateur en lui causant de ruptures, moins de le faire avec autant de finesse, sous couvert de blagues salaces (quelques plans franchement inattendus) et de situations pathétiques.
En plein dans la mouvance amorcée par Apatow, le film touchera sans distinction, notamment grâce à son script ciselé et ses personnages finement écrits, clairement anti caricaturaux.
Une bouffée d'air frais, qu'on a hâte de voir en VO (même si la VF fait ce qu'elle peut) et en version longue (on ne peut oublier la désagréable impression de coupes sévères dans le métrage, notamment dans sa première partie).
J'ai qu'une envie, aller le revoir.
Pour les fans de How I Met, j'en parle même pas.
Gros gros coup de coeur.
jeudi 19 juin 2008
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