Speed Racer
Ah purée, comment c'est trop bien en fait !
J'étais quasi debout sur mon siège !
La première adaptation officielle de Mario Kart, dans un manga live flashy, kitch et bariolé, ultra trépident, méga fun, aux qualités plastiques finalement évidentes, et à l'intensité rare.
Les fréros n'ont jamais été bon avant d'arrêter de se prendre au sérieux (et dans le genre suicide artistique, c'est carrément gonflé, notamment les combats ou l'humour chimpanzé).
C'est naïf, au scénario de prime abord bas de plafond, mais qui accouche d'un crescendo rare, car le spectateur, avide de courses toujours plus impressionnantes (et surtout révolutionnaires dans leur mise en image), se trouve face à un film d'une générosité rare.
Orgie d'images et de sons, on finit debout sur le siège, conquis dès le fabuleux premier quart d'heure.
Parce que c'est pour les gosses, on passera sur les quelques longueurs et un humour lourdingue un peu trop systématique (plombant parfois l'intensité des scènes), mais punaise, quel panard !
QUEL PANARD !
Go Speed racer, go Speed Racer. Go Speed Racer go! lalalala...
lundi 23 juin 2008
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