lundi 5 octobre 2009

Desperate Housewifes – 6x01 – Season Premiere


Voici que notre plaisir coupable est de retour, la série qui permet de faire semblant d’accomplir un exploit en acceptant de se farcir un épisode avec sa douce, alors qu’on apprécie au moins autant qu’elle.
On retourne au show après un season finale bien mouvementé, qui laissait le spectateur dans le doute : qui se marie avec Mike ? L’épisode répond très vite à cette question, et le moins qu’on puisse dire c’est que le secret avait été bien gardé grâce à une promo savamment orchestrée. Et le spectateur rôdé à la chose le sait très bien, le mariage va finir en pugilat et crêpage de chignon. Chic.
Flash-back.

On retrouve alors toutes nos ménagères des semaines avant le mariage, l’épisode fonctionnant façon compte à rebours jusqu’au déferlement de mascaras et de fanfreluches final, et le mariage.
On est en terrain connu, avec les intrigues commencées dans le season finale qui reprennent de plus belle : Lynette attend des jumeaux mais n’en a plus la force et doit donc se résigner à repasser par la case couches (nous sommes dans une série puritaine, et la question de l’avortement ne sera jamais posée) ; Bree subit le chantage de son mari et se venge en entretenant une relation avec l’ex-mari de Susan (le genre de phrase qui peut tuer un allergique aux soap sur le coup) ; Gabi doit s’occuper d’une nièce en pleine crise d’adolescente aussi irritante pour le personnage que pour les spectateurs ; enfin Susan et Catherine sont en plein triangle amoureux.
Les fans seront aux anges, les autres passeront sans mal, al recette n’ayant pas changé depuis les débuts. Et puisqu’on est dans les vieux pots, revoilà la nouvelle famille, porteuse d’un très lourd secret et qui va, comme chaque année, s’installer dans l’ancienne maison des Young.
Il conviendrait d’avoir un peu d’imagination, la poule aux œufs d’or commence sérieusement à accuser son âge et ces prétextes d’intrigues insultent franchement l’intelligence des spectateurs.

Enfin, la lassitude est de mise depuis la seconde saison, et pourtant le show perdure, retombe toujours sur ses pattes avec des épisodes chocs (quoique après la prise d’otage, la tornade, l’incendie, on se demande encore ce qu’ils peuvent inventer cette année) ou des intrigues gentiment borderline qui font frémir la ménagère américaine. Ici, tout ça peut paraître trop sage, mais il n’empêche qu’on se fait avoir chaque année. Et l’attachement aux personnages fait le reste.
Un épisode de reprise vraiment plaisant, pour un véritable moment de détente.
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