lundi 14 septembre 2009

Yes Man


Si la sortie d’un nouveau Jim Carrey était toujours un évènement, notamment lorsque l’on associait sa personne avec des grands noms de la comédie US (les frères Farelly) ou des concepts énormes (devenir Dieu, rien que ça). Sauf que le bougre, à force d’enchaîner les films de plus en plus anecdotiques, ou les bouses innommables (Le nombre 23, quelle horreur), a fini par sombrer dans l’oubli, enchaînant péniblement un film tous les deux ans, ou juste bon à donner de la voix dans des productions animées.
Le revoilà donc par la petite porte, avec cette comédie sans prétention, qui ne brille jamais par son originalité mais qui a au moins le mérite de dérider les zygomatiques (ça et Zooey Deschanel).

Le film, avec son héros qui décide de dire toujours oui, renoue avec les concepts barrés à même de porter la folie jamais contenue de son acteur principal. De tous les plans, grimaçant et gesticulant plus que de raison, Jim Carrey sauve le film par la puissance de son pouvoir. Génie comique au corps élastique et au visage tout en guimauve, il est capable de transcender la moindre idée vaguement drôle pour en faire une arme destructrice d’abdos. Et même si c’est foncièrement débile, difficile de résister à un film où le bougre vide un rouleau de scotch sur sa tronche, où abuse du redbull dans une scène hilarante (d’autant plus si on ajoute l’équation Zooey Deschanel au tableau).

Néanmoins le scénario surfe sur les poncifs d’une histoire d’amour obligée et prétexte à un film avare en idées, et laisse le soin au grand Jim d’amuser la galerie. C’est en ce point que le film rejoint également les autres performances de l’acteur : toujours à l’origine d’un concept gonflé, qui s’épuise au bout de quarante minutes, quand il ne se transforme pas en romance cul-cul insoutenable.
Yes Man n’échappe pas à la règle, mais quand la bluette compte Zooey Deschanel comme une des deux parties, on ne peut qu’applaudir des deux mains.
Le film comblera donc de bonheur tous les fans de l’actrice, à l’instar de ses autres (trop rares) apparitions, comme perdues dans le temps, où tout l’équilibre mais aussi la fragilité du monde semble prendre place dans ses yeux…
Jim comment vous avez dit ?

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