vendredi 16 janvier 2009

Bons baisers de Bruges


Jolie surprise, aussi bien comédie décomplexée que polar noir et tragique, le film joue de ses ruptures de ton pour bouleverser les attentes et les habitudes du spectateur, et lui offrir en pâture un sacré paquet de scènes cultes.
Colin Farell n'a jamais été aussi bon, et - attention exploit - se révèle même parfois touchant, bien que peu aidé par la VF calamiteuse du film. Chose rare, le long métrage ne se contente pas de copier ses camarades du polar moderne, mais s'efforce de créer son propre univers, ses brusques changements de tonalité pouvant provoquer hilarité et malaise dans une même scène, l'atmosphère si caractéristique de Bruges faisant le reste.

Corrosif, mélancolique et violent, le film se termine par un sacré feu d'artifice de tout ce qui faisait le sel du film, et on en ressort absolument conquis. Et voici enfin le DVD pour un rattrapage obligatoire en version originale, faisant également l'impasse sur le titre le plus débile de 2008.
A découvrir d'urgence.
Même si vous êtes nain, obèse, ou américain.

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