vendredi 12 décembre 2008

JCVD


Porté par une formidable idée, qu'il a le mérite d'exploiter jusqu'au bout (même si on s'attendait à une grosse comédie pleine d'autodérision, alors qu'il s'agit là d'un vrai film de genre), le film, notamment dans le carcan du cinéma français, est une réussite.

Réalisation ultra soignée (avec un sacré hommage à tout un pan du cinéma américain des 70's), scénario finement ciselé aux digressions typiquement belges savoureuses, comédiens fabuleux (surtout Van Damme, qui dans une poignée de scènes terrasse la salle par la puissance de son "acting"), prises de risques, l'oeuvre se pare de sacrés atouts pour devenir culte, et pousse forcément à revoir son jugement sur l'acteur, hors du domaine du bêtisier mensuel des Enfants de la Télé.
Car même si on sent un sacré charcutage en salle de montage, sacrifiant la plupart des personnages secondaires, JCVD réhabilite facilement le personnage cathodique de Van Damme, le sanctifie même éternellement, et constitue, surtout, une grande et belle déclaration d'amour.

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