mardi 25 novembre 2008

Indiana Jones et le Royaume des Crânes de Cristal (de mon cul)


Oui, c'est loin d'être le meilleur.
Oui, la fin est ultra nanarde.
Mais putain ça reste Indy quoi !
Il n'a pas changé, toujours le même (quelques années au compteur, et ça ne se voit même pas), Harisson Ford est donc parfait dans le rôle de sa vie (Han qui ?), Spielberg emballe tout ça sans grand éclat, mais nous offre des scènes d'actions pétaradantes, on sent toujours l'envie d'offrir un divertissement de qualité (voir plus : le délire sous acide des marmottes), non, c'est plutôt derrière tout ça que ça coince.



20 ans d'attente pour un script aussi quelconque, c'est un peu se foutre de tous les fans.
On recycle les passages obligés des différents Indy, et sous prétexte d'avoir plus de moyens, on verse définitivement dans l'invraisemblable, là où les autres gardaient quand même une partie réaliste ancrée dans des croyances concrètes.
On aura donc droit ici à des voyantes, des aliens et des passages tridimensionnels (de toute façon, c'est même plus un spoiler), mais aussi des péripéties trop énormes pour happer autant le spectateur que par le passé.

Reste que tout ça donne droit à des scènes plutôt impressionnantes (même si les effets spéciaux ne suivent pas toujours), compensant aisément le coup de mou de milieu de métrage. La scène de poursuite dans la jungle pouvant à elle seule concurrencer la trilogie.
Et puis Spielberg se fait plaisir dans de longs plans iconiques, Williams fait vibrer son thème musical et le spectateur frissonne de plaisir.
Et enfin cette ultime scène, pied de nez à Lucas et à ses déclarations embarrassantes.
Indy 4 est peut être une déception, mais en définitive, ce n'est pas tellement grave.

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