mercredi 22 octobre 2008

Alvin et les Chipmunks


Alors oui, on voit tout de suite ce que vous allez dire. Oh le pauvre, il a été forcé par des chiards atroces d'aller voir la dernière purge marketing de Noël, alors que lui voulait seulement se rincer l'oeil sur les melons de Jessica Alba (ça arrive dans une autre critique).
Eh bien non.
Oui, la moyenne d'âge ne dépassait pas 8 ans dans la salle (et encore on compte les parents), et pourtant c'est sans aucune honte qu'on déploiera nos plus beaux atouts pour expliciter à quel point Alvin et les Chipmunks est une réussite majeure, une date à mettre à côté de Ratatouille dans les réussites de l'année.

Bon, d'accord, on en fait trop.
Oui, l'histoire est incroyablement plate, niaise et ronflante, mais les gags sont tellement savoureux, à la manière live d'un Tex Avery de la grande époque, et les trognes des chipmunks sont irrésistibles (Théodore est à croquer).
Impossible de résister devant ses tronches pas possibles, ces répliques pleines de fraîcheur et d'espièglerie, ses blocs de pixels parfois carrément touchants.
Les génies sortis tout droit de leur show télé sont ici en dessous de tout, mais on en a cure, on est venu pour voir les Chipmunks, et ils sont formidables.
C'est ultra calibré, mais joliment fait. Parfait pour les petits qui n'en peuvent plus d'attendre le Père Noyel (et les plus grands qui veulent absolument un Théodore de compagnie. Pas Alvin, car c'est le pire personnage de l'année, plein de suffisance et tortionnaire du trognon, du touchant, du mimi tout plein Théodore - Ceci était un message du CDPPTSDSQMSGCD, Comité de Défense des Pauvres Petits Théodore Sans Défense Sauf Que Maintenant Si Grâce à ce Comité de Défense).

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