lundi 7 juillet 2008

Stardust Le Mystère de l'Étoile


Depuis les succès inévitables de Harry Potter, Seigneur des Anneaux and co, chaque studio essaie de nous ressortir leurs adaptations de sagas littéraires à succès, même si bien souvent la qualité s'efface devant la volonté de sortir le plus de films possibles. Et puis, entre deux bonnes grosses bousasses, un vilain petit canard s'infiltre et offre au spectateur ce qu'il attendait, voire même plus. On se souvient la larmichette au coin de l'oeil du Secret de Térabithia, merveille d'imaginaire et (surtout) de tristesse contenue. Et ici rebelote. Alors qu'on en attendait strictement rien (à part peut être le plaisir de voir des anciennes gloires se ridiculiser encore plus), Stardust fait vibrer jusqu’au plus cyniques d'entre nous.

Stardust est donc une très jolie surprise. Passé un début trop premier degré, à la musique pompière et aux travellings numériques hideux et assommants, on sent poindre comme une vague de fraîcheur, de décalage salutaire. Stardust est le premier film proche de Noël qui ne prend personne pour des cons, et démontre que oui, l'émerveillement est encore possible, à tout âge.
Le film étonne tout du long par son refus des clichés, ce décalage constant qui se permet des pointes d'humour hilarantes (les fans de De Niro ne s'en sont toujours pas remis), et balance entre rires so british, romantisme pur, action et merveilleux. Figure imposée du style, le cul-cul est de plus quasiment absent du long métrage, et jamais situé là où l'on aurait cru (le bisou final sous feu d'artifice - très peu pour Stardust), ou alors totalement dynamité par un évènement au second plan (De Niro y trouve le rôle de sa décennie).

Les acteurs s'amusent au moins autant que nous (et la carrière Michelle Pfeifer ressuscite en même temps que son personnage), les effets numériques sont bluffants jusqu'à un climax final ahurissant (le chiard à cicatrice et lunettes n’à qu'à bien se tenir).
Stardust a la propriété de rendre le sourire à n'importe qui, et on en ressort des étoiles plein la tête.
Et elles n'ont jamais brillé aussi fort.

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