samedi 10 mai 2008

Canicule (Miyaaaaaaar y fais chaud lô dedans)


Comme disait l’autre, « Fais tlo chaud poul tlavailler »
Ca tombe bien, c’est férié !

Eh oui, comme le bougre de chez Pulco Citron, on passe la journée à glander, à rien avoir d’autre comme dilemmes que de savoir quel film on va regarder ce soir, ou merde, j’ai plus de cassettes vidéos pour enregistrer le porno de canal plus.
Les vacances quoi.
On est pas bien là, décontracté du gland, à la fraîche ?

Et pourtant, qu’est ce qu’il fait chaud.
40° à l’ombre, (avec Thierry Beccaro).

Alors du coup, on ne sort pas.
Alors du coup, on reste dans le noir.
Alors du coup, on devient accro au ventilateur.
Alors du coup, mamie meurt.

Mais y’a pire !
Dans le noir, pas de bronzage !
Alors du coup, vlà, merde, chuis blanc.
J’ai eu beau dire que c’était une marque de nihilisme.
Ouais moi, mec, j’fais rien comme les autres.
Yeah.
Moi je suis blanc, et je garde mon bronzage toute l’année.
Ouais.
Moi les UV, je les fait devant mon écran d’ordinateur.
Ouais.

Dans mon espace vital s’est formé un genre d’écosystème, un truc assez indescriptible, où un vieil ermite (c’est moi) vous accueille par des borborygmes peu réjouissants.
Petits yeux chassieux, perversité dans le regard, pourtant hagard et vide.
Gnieuh.
Rhaaaaa.
Se faufiler entre les paquets de chips, les caleçons et chaussettes sales, la poussière et les poils pubiens.
Ah, là attention, ce sont des mouchoirs usagés (me demandez pas pourquoi).

La chaleur étouffante n’a fait qu’aggraver le caractère déjà pas jovial du bonhomme.
Rhaaaa s’exprime t’il dans des râles vieillissants.
En plus, le tour de France l’emmerde.
Et il paraît que Frémont crève dans plus belle la vie.

Et tchuii tchuii tchuii fait le ventilateur.
Même les mouches et blattes sont écoeurées.
Pourquoi ?
Pourquoi vivre comme ça ?

Eh, c’est les vacances mec, merde quoi.
Et pis fait chaud !
Merde quoi.

Reste que pendant ce temps là, y ont tous chaud au boulot.
Et Mamie appelle à l’aide.
Encore plus si Mamie travaille encore !
(La prostitution gérontophile fait gravement recette de nos jours, quel monde de merde)

Eh ho hein, chacun ses problèmes.

Est-ce que moi je me plains ?

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