samedi 5 avril 2008

Le Jackisme, ce fléau du XXI ème siècle

Plus fort que le sida, le cancer, ou toutes ces broutilles, le Jackisme est passe de devenir la maladie fashion de ces dernières années.

Qu’est ce que le Jackisme ?

Le Jackisme prends son berceau dans les années 90.
MC Hammer, le Dance Machine, la fin de JCVD, les boys bands, la techno, la télé réalité, Taxi, Le Multimédia, le Numérique, sont les pièces maîtresses de ce mal qui transformera vos amis, vos proches.
Plus qu’un beauf, le Jackisme n’est pas un art de vivre, c’est une gangrène qui ronge les os, les aspirations, le langage, la tenue.

Le Jacky de base se croit utile à la bonne marche de ce monde, il est fier d’être humain et il le montre :
Voiture décorée selon les préceptes du « tunning », lointaine contrée du sud des USA, dans les limites du mauvais goût (si possible en référence à des personnages illustres, titi ou Grominnet, ou encore une paire de seins, celle qui fait toujours sensation auprès des autres Jacky).

Langage outrancier et dialecte primitif : Bière, bibine, bonne la meuf et, un autre son sourd (qu’il nous a été impossible à transcrire).

Goûts musicaux en total décalage : Peut aussi bien frimer sur de la pure House techno trans dance que verser une larme sur la voix sirupeuse et pré-pubaire des choristes.

Valeurs familiales (si la voiture a une place dans la famille)

Goût prononcé des bonnes choses appelées « carrosseries » ou « paire de miches ».

Le Jackisme trouve sa résolution grâce aux travaux du grand sage Delarue, qui, avec sa dénonciation télévisante, ses conseils et son enseignement, arrive à mettre les sujets atteints dans des carcans appelés aussi « camp de rééducation » où le Jacky bénéficiera des meilleurs soins et recouvrera le goût des choses simples par le travail et la franche camaraderie.

Mais attention.
Attention.

Ce fléau est partout, et il faut être expert pour le découvrir au premier coût d’œil.
Tout le monde peut être atteint.
Tout le monde peut vous contaminer.
Il peut atteindre le petit Kévin, 10 ans, avec son appareil dentaire « invisible-et-surtout-pas-disgracieux » d’après la tante Bertine.

Alors attention.
Ouvrez l’œil.
Et le bon.

N’acceptez jamais la première bière.



Ceci était un message du PASTIS, la Patrouille d’Aide Sociétaire pour la Tenue d’une Inquisition Sécuritaire.

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