mardi 22 janvier 2008

Hot Fuzz

Après la magnifique surprise qu'était Shaun of the Dead (et son énorme paquet de scènes cultes), on retrouve la joyeuse équipe aux prises avec cet Hot Fuzz aussi réussi qu'il était alléchant.
Se situant plus dans l'hommage que dans la parodie (d'où le fait d'établir longuement une réelle intrigue sortie tout droit d'une production Bruckheimer), on récupère ici le regard mi-moqueur mi-admiratif au genre attaqué, tout en dynamitant le tout avec un état d'esprit geekien savoureux.

Pur fantasme pour toute une poignée de nerds, le film multiplie les références de manière subtiles (avec en prime de vrais extraits de film) et un humour british détonnant. On est dans la finesse et le délicat, loin des parodies grasses à l'américaine. Déjà très réussi durant ses premiers quarts, le film se permet même de surpasser les carcans du genre dans une dernière partie ahurissante. Hilarante et dévastatrice, les joyeux lurons nous offrent une apocalypse drolatique et, encore mieux, gore.

Au final, Hot Fuzz tient furieusement la barre face à son aîné, et installe ses géniteurs au sommet de la comédie-britanique-sans-Hugh-Grant (en passe à devenir un genre à part entière). Adulés pour leur première oeuvre, ces drôles d'énergumènes sont indiscutablement à ranger au panthéon des papes geek, aux côtés de Kevin Smith ou de Peter Jackson.

2 commentaires:

Unknown a dit…

+1

Je rajouterais juste que ce film comprends la plus magnifique fusillade de l'Histoire

Anonyme a dit…

C'est beau de comparer Simon, Edgar et Nick à Dieu.