dimanche 16 décembre 2007

Rentrée Séries TV US




Desperate Housewifes

Alors qu’on avait quitté la saison 3 avec un goût très amer en bouche (l’épisode 15 faisant office de season finale avant l’heure pour laisser le temps à Maria Cross d’accoucher joyeusement, abandonnant le spectateur à une intrigue indigne de remplissage), la saison 4 brosse le fan dans le sens du poil avec ce mélange toujours aussi réussi de tragi comique (transfiguré cette année par le personnage de Lynette, poignant). On se croirait revenu aux grandes heures du show, même s’il faut avouer que cette avalanche de mystères et de mensonges en tout genre commence franchement à lasser.
Attention de ne pas tomber dans la redite mercantile, à l’instar d’une certaine série carcérale dont la nouvelle saison frôle de très près la nullité.


House M.D.

L’année démarre sur les chapeaux de roues avec des épisodes toujours plus spectaculaires, glaçant et pince sans rire. Le season premiere est à ce titre l’un des meilleurs épisodes de la série, naviguant entre humour pur et tragédie bouleversante.
Surtout que cette année, alors que la série commençait à faire du surplace, les scénaristes ont eu la bonne idée de renouveler un peu le concept et le casting pour une série d’épisodes qui s’annoncent terriblement alléchants. Hugh Laurie (à qui le Golden Globe a été volé, disons le clairement) trouve véritablement dans le docteur House le rôle de sa vie, et ce salaud de première est une joie de spectateur.
Loin devant la concurrence, la série est une pièce maîtresse de cette rentrée, et est destinée à durer encore longtemps.


Reaper

Première série à mélanger Nerds et fantastique, le season premiere de Reaper est une sacré surprise, pleine de fantaisie, de fraîcheur, et bénéficiant du point de vue d’un réel auteur. Kevin Smith balance comme à son habitude une multitude de références et de dialogues décalés, et s’amuse comme un petit fou dans la débauche pyrotechnique finale.
Gorgée d’une culture pop savoureuse et interprétée par des rejetons de la génération X concernés, la série est une très jolie découverte, au script soigné et aux guests stars savoureux (Ray Wise et son sourire carnassier). Mais attendons de voir un épisode sans Kevin Smith pour vraiment juger de la chose, et savoir si les auteurs sauront surpasser le genre très épuisé de « monsters of the week ».

The Big Bang Theory

Les nerds et geeks en tous genres sont décidément à l’honneur cette année avec cette sitcom plutôt drôle voyant une bandes de matheux premiers de la classe aux prises avec une jolie blonde naïve. La mécanique fonctionne donc sur les antagonismes entre les différents personnages, et les efforts de ces inadaptés pour accéder à une vie sociale (ou non). Malgré des situations loin d’être mémorables, il faut avouer que cela fonctionne plutôt bien, notamment grâce à des dialogues réussis. Mais dans le genre très codifié de la sitcom, certaines séries s’éteignent rapidement, peu importe leurs qualités (voir pour ça la sympathique The Class l’année dernière). On souhaite donc à cette joyeuse équipe de s’accrocher, car la série est en très bonne voie.


Les Simpson

Les Simpson souffrent du syndrome des Guignols de l’info : Ca fait longtemps que ça ne fait plus rire personne, mais on continue à regarder, par habitude. Après un épisode parodiant 24 de piètre facture (surtout si on le compare à la version South Park), la famille était revenue en très grande forme avec un film miraculeux.
Après un générique très réussi en forme de clin d’œil avec un Springfield en pleine reconstruction, il faut vite revoir ses espoirs à la baisse. C’est mou, redondant, et peu drôle (même si la stupidité de Homer fait toujours recette : voir pour ça l’hilarante scène avec Lionel Richie). Les Simpson sont en fin de vie, et on continue l’acharnement médical.
Il serait peut être temps de s’en aller, tant qu’il reste un peu de dignité (ou de se consacrer à une carrière exclusivement cinématographique, ça ira très bien aussi).
Egalement publié sur DVDRAMA

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